Au Sénégal pour participer au Sommet « Dakar 2» sur l’agriculture qui se déroule du 25 au 27 janvier, le président irlandais, Michael Daniel Higgins a plaidé, hier à Diamniadio à davantage d’engagements pour une meilleure exploitation du potentiel agricole africain et pour une politique de compensation des pertes et dommages dus aux changements climatiques.
Sous le thème Nourrir L’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience, la cérémonie, a eu lieu au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, et a regroupé plusieurs chefs d’Etats et de gouvernement, de ministres chargés de l’Economie et des Finances, de ministres d’Agriculture et des secteurs connexes, des gouverneurs de Banques centrale. Lors de son discours à l’ouverture de la deuxième édition du sommet de Dakar sur l’agriculture, le président irlandais, Michael Daniel Higgins « Neuf des dix pays les plus vulnérables se trouvent en Afrique subsaharienne qui ne sont responsables que de 0,55% des émissions mondiales ».
Selon le président Irlandais, l’Afrique a le potentiel d’être autosuffisante. Il faut généraliser l’agriculture. « Nous devons aménager un espace pour le discours nécessaire au développement des politiques agricoles. » déclare-t-il, en insistant sur le fait que l’Afrique n’était pas une idée, mais une réalité, en citant des propos du premier président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor. « L’Afrique créée un espoir né du potentiel d’un continent sur lequel repose un besoin commun », ajoute t’il.
Michael Daniel Higgins a soutenu que « Le Continent africain compte près de 1,4 milliard d’habitants dont 17% de la population mondiale. C’est d’Afrique que nous venons tous et c’est de ce continent le plus peuplé que peut venir un nouveau modèle d’existence. »
Une nouvelle économie est en train de se définir et une nouvelle orientation est nécessaire. Il faut aller vers une orientation intellectuelle plus exigeante et renouer avec les anciens modèles de productions, a laissé entendre le président irlandais. Il a évoqué l’importance pour l’Afrique d’emprunter un nouveau départ et de nouveaux modèles qui tiennent en compte les femmes et les réalités africaines pour la réalisation des objectifs.
Le sommet a réuni plus de 1500 personnes, avec la participation de chefs d’Etats et de gouvernement, de ministres chargés de l’Economie et des Finances, de ministres d’Agriculture et des secteurs connexes, des gouverneurs de Banques centrales, des experts, des représentants d’organisations de production entre autres.
Rosita Mendy