Lors de ce conclave, il sera présenté les différents résultats de recherche déjà menés et publiés. Il sera également proposé une stratégie de lutte et de résilience face à l’épidémie actuelle des maladies non transmissibles telles que les AVC, diabète…
Plusieurs experts, chercheurs, fonctionnaires et décideurs de différents pays et organisations vont explorer les possibilités de recherche collaborative visant à renforcer les données probantes sur l’élaboration d’une politique sur les MNT.
En effet, les toubibs (médecins et cardiologues) alertent sur une vraie épidémie qui tue plus que le Sida et la Tuberculose. « Chaque famille a un cas d’AVC ou de crise cardiaque ou un diabète compliqué. Il est temps d’agir comme les Européens ou les Américains l’ont fait il y a 50 ans », précisent-ils.
Selon la note parvenue à notre rédaction, les organisateurs soulignent l’urgence d’organiser, d’institutionnaliser et de financer la recherche au Sénégal et en Afrique à travers la création d’un Institut Africain de Recherche Développement (IARD), renseigne la même source.
Un financement de la recherche en Afrique de 400 M d’Euros
Laquelle révèle que les gouvernements et les Institutions Africaines vont participer au financement (Infrastructures, équipements, formation et recherche opérationnelle). Cerise sur le gâteau : l’Europe va participer au financement de la recherche en Afrique à hauteur de 400 M d’euros.
Les participants à cette conférence vont appuyer les initiatives locales (proposer un soutien méthodologique aux projets de recherche en cours, aider aux financements des chercheurs), promouvoir la recherche à l’échelle locale et au sein de chaque pays du réseau. Il sera aussi question de promouvoir les études africaines à un niveau international et la création d’un cluster d’expertise sur MNT dirigé par l’UCAD au niveau africain et au niveau européen.
Bref, les objectifs du Réseau Africain de Recherche sont, entre autres, de créer un environnement permettant une recherche de haut niveau aux normes internationales et d’aider à résoudre les problématiques de santé auxquelles nous sommes confrontés au Sénégal et en Afrique de façon générale.
Toutes les deux secondes, une personne de moins de 70 ans meurt d’une maladie non transmissible (MNT) quelque part dans le monde. C’est pourquoi les chefs d’État ont réitéré leur engagement au Pacte mondial pour sauver 50 millions de vies d’ici 2030.
L’annonce a été faite lors du premier rassemblement annuel d’un groupe de chefs d’État et de gouvernement pour la prévention des MNT, dirigé par le Président du Ghana et le Premier ministre de la Norvège, qui s’est tenu pendant la 77e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, le cancer, le diabète et les maladies pulmonaires sont désormais plus meurtrières que les maladies infectieuses dans le monde. Elles sont à l’origine de près des trois quarts des décès dans le monde.
Chaque année, 17 millions de personnes de moins de 70 ans meurent de MNT, dont 86% vivent dans des pays en développement, selon l’OMS.