Hausse des prix des denrées: Les ménages peinent à remplir le panier
Hausse des prix des denrées: Les ménages peinent à remplir le panier

Hausse des prix des denrées: Les ménages peinent à remplir le panier

Les ménagères ont troqué leurs paniers contre des sachets qui peinent à se remplir malgré leur bonne foi. La hausse des prix des aliments et des intrants agricoles menace la sécurité alimentaire, a averti jeudi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), relevant une baisse de la quantité de la nourriture dans le monde alors que les dépenses augmentent pour les plus vulnérables de la planète.

Comme à chaque Tabaski, les prix des denrées alimentaires s’envolent et perturbent le panier de la ménagère. A quatre jours de l’Eid El Kébir, les prix des produits très prisés comme la pomme de terre, l’oignon et l’huile ont tous connu une hausse. Le sac d’oignon de 25 kg passe de 5.500 à 8.500 francs, celui de la pomme de terre passe de 9.000 à 12 mille francs. Le bidon de 5 litres d’huile aussi est vendu entre 7.500 et 8.500 francs. Les consommateurs se plaignent de la difficulté à remplir le panier à quelques jours de la fête. Une situation qui inquiète les consommateurs qui pointent du doigt la fermeture de la frontière sénégalaise avec le Mali et la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Un tour au marché a permis de constater la hausse des prix qui sont presque passés du simple au double voire triple.

Malgré la mesure de baisse des prix des denrées de première nécessité décidée par le président de la République, Macky Sall et son gouvernement, beaucoup de personnes ne sentent toujours pas une amélioration du panier de la ménagère. Pour certains, il n’y a jamais eu de baisse de prix. Ils connaissent une augmentation tout le temps et restent invariables, surtout au niveau des détaillants.  Ambiance et joie sont au rendez-vous au marché de Castor. L’endroit est déjà bondé de monde entre les étals pour faire des achats.

Des produits divers attirent les clients. Assise sur une chaise devant son étal de légumes, Penda, âgée d’une trentaine d’années, quitte Bambilor tôt pour rallier Castor. Vendeuse dans ce marché depuis plus de dix ans, elle soutient que ces mois-ci, on remarque une hausse des  prix.  A côté d’elle, une autre femme du même âge râle contre la cherté des produits. « Je ne peux plus avoir de bénéfices conséquents. Mes clientes ne comprennent pas qu’il y ait des changements au marché. C’est difficile pour moi, mais j’ai le devoir de nourrir ma famille. Alors, je me bats pour liquider mes poissons et avoir au moins la dépense quotidienne et de me ravitailler pour la fête de Tabaski qui arrive bientôt», se plaint-elle, avant de lancer un cri de cœur : “Que les autorités nous viennent en aide car tous les produits alimentaires sont chers.”

 

DJANGA DIA 

 

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