Une analyse précise sur la réalité des violences faites aux femmes a été menée par le Centre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Développement du Genre (CCDG). L’étude réalisée en 2023 porte sur les inégalités de genre en Afrique de l’Ouest.
Âge des victimes, contexte (économique, familial, etc.), le Centre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour le Développement du Genre (CCDG), a passé sa messagerie au crible. Dans le cadre de la célébration anticipée de la Journée Internationale de la Femme (JIF 2025), le CCDG dresse un portrait inédit des femmes victimes de violences. Selon l’étude réalisée en 2023 par le CCDG sur les inégalités de genre en Afrique de l’Ouest, on estime dans l’ensemble de la région et pour les États membres de la CEDEAO, que 58 % des femmes âgées de 15 à 49 ans, ayant été en couple, ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie.
Une analyse faite par Pr. Fatou Sow Sarr, Commissaire du Développement Humain et des Affaires Sociales de la commission de la CEDEAO qui s’exprimait en marge de la célébration de la journée internationale d des droits des femmes. Ces chiffres sont un exemple parmi tant d’autres qui démontrent que les inégalités entre les sexes et la discrimination à l’égard des femmes ont atteint des niveaux critiques en Afrique de l’Ouest.
La Journée Internationale de la Femme qui célèbre les droits des femmes donne l’occasion d’apprécier les avancées réalisées en matière de promotion de la femme sur le plan social, économique, culturel et politiques. C’est également un moment de plaidoyer pour une meilleure prise en compte de la femme et de son potentiel pour contribuer au développement du monde.
Il faut noter que depuis que les Nations Unies ont reconnu officiellement cette journée en 1977, certes, des progrès considérables ont été réalisés en renversant les barrières, en déconstruisant les stéréotypes et en montrant la voie du progrès vers un monde plus juste et plus égalitaire. Mais les femmes et les filles continuent à se heurter à d’immenses obstacles. Dont les défis restent entiers, selon Pr. Fatou Sow Sarr.
ROSITA MENDY