Le ministre de la Justice a du pain sur la planche. Ce dernier devra faire toute la lumière sur les scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale. Diomaye Faye a mal, vraiment mal. Ce dernier semble être « surpris » du fait que son appel à la paix dans le cadre du démarrage de la campagne électorale pour les législatives ait été mal entendu par des acteurs politiques.
De retour de voyage, il a réitéré cet appel. « C’est déplorable et nous le dénonçons et nous condamnons ces actes de violence. C’est pourquoi nous avions lancé un appel retentissant afin que les différents acteurs puissent agir positivement » a rappelé Diomaye. A l’en croire, une élection n’est rien d’autre que le fait de convaincre les électeurs et de sillonner les différentes zones. « Nous avions alerté mais en vain.
Les sénégalais savent voter. Les responsables politiques doivent prendre de la hauteur. Il faut éviter tout débordement lors de ma campagne », a noté ce dernier. Le Chef de l’État a aussi déploré le fait que des sénégalais se vantent d’avoir versé le sang de son compatriote. Il n’existe pas de victoire selon lui, en le faisant et « je pense bien que ceux qui ont un programme n’ont pas besoin d’user de la violence pour se faire entendre ou de bander des muscles. »
Néanmoins le président de la république dit avoir saisi le ministre de la Justice pour situer les responsabilités de quelque bord qu’elles se situent. « J’ai saisi le ministre de la Justice et lui ai demandé de faire toute la lumière après m’avoir rendu compte. Mais un travail qui se fera sans aucune pression mais avec lucidité et avec tact. On ne peut pas accepter qu’une personne du pouvoir ou de l’opposition se permet de semer la pagaille sans que des poursuites ne l’incombent. C’est intolérable » a assuré Diomaye.
Selon ce dernier, il a demandé au ministre de l’Intérieur de faire dans l’anticipation et d’éviter que des caravanes se croisent pour éviter tout débordement. A ce titre, la vitrine du pays est sa stabilité car bien des investisseurs en sont conscients, selon le chef de l’État. Rappelons que le siège de Taxawu a été pris pour cible. De même le convoi de Sonko a subi des attaques à Koungheul où Malick Gackou a été blessé à l’avant-bras.
MOMAR CISSE