La liste des pays ayant choisi de suspendre l’utilisation du vaccin anticovid développé par le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca ne cesse de s’allonger. En dépit de la menace grandissante d’une troisième vague épidémique, sept Etats de l’Union européenne, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, ont décidé, lundi 15 mars, d’interrompre l’utilisation de ces doses, inquiets de possibles effets secondaires comme des difficultés à coaguler ou la formation de caillots sanguins, rejoints par la Suède ce mardi. Une mesure prise au nom du principe de précaution, dans l’attente d’un avis de l’Agence européenne des médicaments (AEM), jeudi.
Au Royaume-Uni, où le vaccin a été largement administré – selon le ministère de la santé britannique, au 28 février, près de 10 millions de personnes en avaient reçu une première dose – la presse ne manque pas de réagir face à ce coup d’arrêt temporaire, qui affecte la campagne vaccinale mondiale.
Or, insiste-t-il, « au taux de prévalence actuel, dans une population de 17 millions d’habitants, on peut s’attendre à ce que 326 cas apparaissent naturellement dans la semaine qui suit la vaccination, ce qui fait que le chiffre de 37 commence à paraître très faible ». D’autant que les TVP et les EP sont plus fréquentes chez les populations prioritaires pour la vaccination, c’est-à-dire les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités, poursuit-il.