Poursuivi pour les chefs d’attentat à la pudeur, Abdoulaye Seck, vigile en service dans un immeuble, risque deux ans ferme. Trouvé dans le salon d’une des locataires, brandissant son sexe en érection, Abdoulaye Seck a fait face au juge du Tribunal d’instance hier.
Enseignante depuis 20 ans, la responsable au Ministère de l’Education entretient des relations cordiales avec le vigile. Mais celle-ci est loin de se douter que le gardien fantasme sur elle, à chaque fois qu’elle passe le seuil de la porte. Un jour, pendant que son mari et son fils se sont absentés de la maison, A. Seck s’est présenté chez elle et brutalement, il toqua à la porte. C. Sow qui s’est empressée d’ouvrir la porte au visiteur tombe sur le gardien. Intriguée, elle l’interroge sur l’objet de sa visite. Celui-ci lui demande 1000 f pour régler une urgence.
La jeune dame rentre dans sa chambre le laissant à l’entrée. Elle lui remet un billet de 2000 F. Mais le vigile ne comptait pas en rester là. Il demande encore à s’hydrater. La dame Sow sort une bouteille d’eau fraîche de son réfrigérateur et se dirige vers lui. Mais surprise : le jeune homme ne se trouve pas là où elle l’avait laissé. Cherchant par curiosité, elle l’aperçoit dans son salon en train de se trifouiller le lardon.
Présenté au juge du Tribunal d’instance après quelques jours d’incarcération pour les chefs d’attentat à la pudeur, le mis en cause nie tout. À la barre, il reconnaît s’être rendu chez la dame Sow pour demander de l’argent et une bouteille d’eau. Ni plus ni moins. “C’est à la Police que j’ai appris les faits qui me sont reprochés”, tente-t-il d’argumenter, alors qu’à l’enquête, il avait affirmé avoir un faible pour C. Sow. Ce, malgré le fait qu’elle soit mariée.
Ainsi, la parquetière requiert 2 ans ferme contre Abdoulaye Sow pour les faits d’attentat à la pudeur. Le prévenu, qui ne daigne pas dire la vérité, sera fixé sur son sort dans une semaine. Délibéré le 9 novembre 2023.