Voila presque 6 mois que l’invasion russe en Ukraine a été déclenchée depuis le 24 février . Le sud du pays est activement bombardé, faisant de toute cette région le théâtre principal de la guerre menée par la Russie. Kiev annonce des frappes russes sur le port d’Odessa, mettant en danger l’accord sur l’exportations des céréales bloquées depuis le début du conflit.
Les frappes russes contre le port ukrainien d’Odessa ne constituent pas un obstacle aux exportations de céréales ukrainiennes et à la mise en oeuvre d’un accord signé sous l’égide l’ONU, affirme ce lundi le Kremlin. Les bombardements « visent uniquement l’infrastructure militaire. Ce n’est pas du tout lié à l’infrastructure utilisée pour la mise en oeuvre de l’accord sur les exportations de céréales« , a estimé le porte-parole du Kremlin. L’armée russe a bombardé samedi le port ukrainien d’Odessa, vital pour le commerce des céréales ukrainiennes. Ces frappes sont intervenues dès le lendemain de la signature d’un accord impliquant la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’ONU pour permettre les exports de céréales depuis l’Ukraine afin de réduire le risque de la crise alimentaire mondiale qui se dessine à cause de l’offensive russe.
L’exportation de blé, maïs et tournesol d’Ukraine se faisait à 90% par la mer et pour l’essentiel par Odessa, principal port ukrainien en mer Noire, qui concentrait 60% de l’activité portuaire du pays. D’après les autorités ukrainiennes, le sud de l’Ukraine est en train de devenir un point majeur de la guerre – sinon le point central -. Ces déclarations sont faites au lendemain de bombardements sur le port d’Odessa. De son côté, Kiev affirme vouloir libérer la région de Kherson.
Pour rappel la Corée du Nord a reconnu officiellement les deux régions séparatistes prorusses autoproclamées de l’est de l’Ukraine. Le pays a accusé les Américains de fabriquer des armes biologiques en Ukraine. Les États-Unis ont « installé de nombreux laboratoires biologiques dans des dizaines de pays et de régions, dont l’Ukraine, au mépris des traités internationaux« , a écrit l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, faisant référence à des éléments « détectés » par la Russie. Cette accusation faisant écho à une précédente déclaration formulée par Moscou et rejetée par l’ONU en mars.