Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD), autorité organisatrice des transports publics urbains à Dakar, a initié « le projet de restructuration globale du réseau de transport en commun » dont la mise en service de la première phase est prévue durant le quatrième trimestre de l’année 2026. Il s’agit de mettre l’accent sur l’offre de transport de qualité.
Le Gouvernement et la Team Europe ont procédé, ce jour, au lancement officiel de la première phase (2023-2026) du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar. Ce projet consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui renforcent et modernisent le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de 2 ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d’aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, 8 carrefours, des arrêts de bus et terminus. Il intervient deux ans après la mise en service du train express régional et à peine deux semaines après le Bus rapide transit (BRT). « Une manière d’améliorer l’offre de transport urbain dans la capitale sénégalaise. « Ce projet de restructuration globale du réseau de transport en commun permettra ainsi d’accroître et moderniser le parc de matériel roulant avec un gain de temps et de confort pour les usagers.
C’est un important projet qui arrive et articulé à deux projets et cela va permettre de restructurer le réseau de transport en commun » a fait savoir le Sg du Ministère des transports Serigne Ahmadou Bamba Sy. Avec un réseau de bus déjà existant grâce aux Bus Aftu et Dakar Dem Dikk, ce projet vient accompagner ces opérateurs de transport.
L’investissement global pour cette phase est de 267 milliards FCFA, financé par l’Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque Européenne d’Investissement (109,5), l’Agence Française de Développement (67,9), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement « KfW » (19,7) et l’Union européenne (12,9). Ces nouveaux projets permettront de renforcer l’offre de transport urbain, face à la demande croissante de déplacements dans l’agglomération tout en promouvant un développement économique inclusif et une baisse de la pollution environnementale.
Par ailleurs, le projet contribuera à la création d’emplois et permettra d’accompagner les opérateurs de transport (AFTU et Dakar Dem Dikk) dans le renforcement de leurs capacités pour un service de transport de qualité. « Dans sa première phase, il y aura une restructuration de 14 villes dans deux ans avec 400 bus qui vont fonctionner au gaz, deux dépôts modernes construire à Ouakam et à Keur Massar et des emplois créés et des km de routes aménagés », a-t-il révélé.
La mise en service de la première phase de ce projet est prévue pour le mois septembre 2026. Avec à terme 1500 à 2000 emplois envisagés durant la phase des travaux et 2500 à 3300 pour l’exploitation.
MOMAR CISSE