Top Infos Rewmi du 20/01/2025: Décès de deux agents de la DCSOM dans un accident….Le SAES décrète 48 heures de grève les 20 et 21 janvier 2025…Braquage à l’hôtel RIU….Affaire Jérôme Bandiaky ….
Braquage à l’hôtel RIU
Du nouveau dans l’affaire du braquage perpétré dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 janvier 2025 à l’hôtel Riu Baobab de Saréne. Les assaillants ont réussi à emporter une immense fortune. Le butin s’élève pour le moment à 12.100.000 de Fcfa et autres objets de valeur. Les vitres de deux pick-up ont été aussi endommagées. Pour rappel, le Président Macky Sall avait inauguré ce grand complexe hôtelier RIU Baobab à Pointe Sarène. Un joyau touristique, qui, dans sa première phase, devait compter 522 chambres pour un programme global de 1024 estimé à plus de 92 milliards Fcfa. Cette attaque pose la lancinante question de la sécurité au niveau de la Petite-Côte, où souvent des agressions sont notées sur des touristes et autres résidents. Sans compter le débarquement de la drogue sur tout le littoral.
Décès de deux agents de la DCSOM dans un accident
Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a réagi à l’accident tragique survenu entre Kidira et Goudiry, impliquant quatre (4) agents en mission. L’Ingénieur topographe, Mlle Anna Badiane BADJI et le chauffeur, M. Moustapha SOW, de la Direction du Contrôle et de la Surveillance des Opérations minières (DCSOM) ont malheureusement perdu la vie dans cette collision avec un camion, déclare Birame Soulèye Diop dans un communiqué transmis. Selon lui, les dépouilles sont en train d’être acheminées à Dakar pour être remises aux familles respectives. Les blessés, M. Modou DIOP, Ingénieur géologue et M. Abdoulaye DIOUF, Environnementaliste sont évacués à l’Hôpital régional de Tambacounda où ils sont entièrement pris en charge.
Décès de deux agents de la DCSOM dans un accident (Bis)
Les diligences entreprises ont permis de stabiliser leur situation après les interventions rapides et efficaces des autorités administratives et médicales de la Région, précise-t-on dans le communiqué. Le ministre a également magnifié le « professionnalisme et le sens des responsabilités de ces agents » qui, dit-il, « étaient en mission de contrôle des activités minières, au bord du fleuve Falémé, pour le compte de la République ». Au nom de Monsieur le Président de la République et de Monsieur le Premier Ministre, le Ministre M. Birame Soulèye Diop présente ses condoléances attristées aux familles des victimes et à tous les agents du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Qu’Allah le Tout Puissant accueille les défunts en son Paradis céleste et accorde un prompt rétablissement aux blessés. La date et l’heure de l’inhumation seront communiquées ultérieurement, renseigne le document.
Affaire Jérôme Bandiaky
Il garde l’espoir de recouvrer sa liberté. Sakory Ka, frère de l’ancien ministre Doudou Ka, reste à l’écoute du Doyen des juges d’instruction qui l’a écroué dans le cadre de l’enquête Jérôme Bandiaky dit « Spnier ». Ce dernier, ancien militaire, chef de sécurité de l’Apr est poursuivi pour les délits d’escroquerie, détention illégale d’arme à feu, usurpation de fonction etc… La Division des Investigations Criminelles (Dic) qui a mené l’enquête préliminaire, a aussi arrêté l’entrepreneur agricole Sakory Ka. Lequel est inculpé de : « acte de nature à compromettre la sécurité publique, détention d’armes sans autorisation ». Sakory qui conteste ses liaisons avec Jérôme Bandiaky est déjà entendu sur le fond du dossier. A ce stade de la procédure, ses avocats Mes Youssoupha Camara et Alioune Badara Fall ont fait une demande pour sa mise en liberté provisoire. La défense a saisi le Doyen de juges, le 7 janvier dernier. Pour les robes noires, Sakory Ka a toutes les garanties de représentation en justice pour être relâché. Et sa mise en liberté provisoire ne peut pas nuire à la poursuite de la procédure d’instruction. D’autant plus qu’il a été confronté à Jérôme Bandiaky. Les avocats sollicitent une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Le juge du premier cabinet près du tribunal de Dakar va probablement rendre dans les jours à venir une ordonnance de refus ou de mise en liberté provisoire.
Le SAES décrète 48 heures de grève les 20 et 21 janvier 2025
Le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) compte aller en grève les 20 et 21 janvier 2025. Un communiqué renseigne que « cette décision intervient après plusieurs sorties pour alerter les autorités sur la situation qu’est en train de traverser le temple du savoir ». « L’USSEIN traverse des difficultés majeures qui risquent de réduire à néant tous les efforts consentis jusqu’ici pour la mettre en place. La première est relative au retard de la livraison de ses infrastructures toujours en construction ou à l’arrêt. Depuis le démarrage des enseignements en 2019, l’USSEIN déroule ses activités pédagogiques dans des locaux d’emprunt devenus vétustes et aux capacités très limitées, malgré une augmentation conséquente annuelle de son effectif d’étudiants. À cela s’ajoute, la perte depuis octobre 2024 de la grande majorité des salles de cours du campus pédagogique de Fatick, dans un état de délabrement avancé, au regard des conclusions de la commission de la protection civile.
Le SAES décrète 48 heures de grève les 20 et 21 janvier 2025 (Bis)
À ce jour, ce campus fonctionne avec uniquement trois (3) salles de cours pour 1490 étudiants répartis entre 4 départements et 12 licences. Cette situation difficile touche à des degrés divers tous les 3 campus de l’USSEIN (Fatick, Kaolack et Kaffrine) et pose l’impérieuse nécessité d’une livraison sans délai des chantiers », déplore la coordination du SAES-USSEIN. L’autre difficulté de l’USSEIN, précise le communiqué, relève du montant de la subvention allouée par l’État, reconduite depuis trois 3 ans et qui ne permet pas de couvrir ni les salaires ni les dépenses pédagogiques et de recherche. « En effet, pour la première fois de son histoire, l’USSEIN est confrontée au rejet à l’unanimité de son budget par les membres de son Conseil d’administration réunis le vendredi 17 janvier 2025. Ce vote négatif par les administrateurs est la conséquence du constat d’une inadéquation entre la subvention allouée par l’État du Sénégal et l’exigence d’une offre de formation professionnelle adaptée au monde de l’emploi, préconisée par les autorités. Ce budget est en contradiction avec le décret 2012-1269 du 8 novembre 2012 portant régime financier des universités qui dispose en son article 7 que : « les budgets des universités et des autres établissements publics de l’enseignement supérieur sont votés en équilibre réel, globalement et par section ».
Le SAES décrète 48 heures de grève les 20 et 21 janvier 2025 (Ter)
De plus, il exclut la prise en charge des vacataires qui sont indispensables au dispositif de notre jeune institution, en manque de ressources humaines rendant difficile le déroulement correct des activités pédagogiques et de recherche dans une université ne disposant pour l’heure d’aucun laboratoire. Pour rappel l’USSEIN compte un effectif de 48 enseignants permanents pour un total de 7000 étudiants », renseigne le communiqué. Face à cette situation, ces enseignants ont décidé de décréter un mot d’ordre de grève d’avertissement de « 48 heures les 20 et 21 janvier 2025 » et exigent « la livraison dans les meilleurs délais de tous les chantiers de l’USSEIN, telle qu’annoncée par le MESRI lors de sa dernière visite (Octobre 2024), l’augmentation de la dotation de l’État, corrélée au nombre croissant d’étudiants affectés chaque année à l’USSEIN », informe toujours le communiqué. Concluant, le SAES-USSEIN « prend à témoin l’opinion nationale et internationale et dégage toutes ses responsabilités face aux risques d’aggravation des perturbations aux conséquences pédagogiques et sociales imprévisibles » et demande à tous les camarades « de maintenir la forte mobilisation face à une situation inédite qui met en cause la survie de notre jeune et prometteuse université ».