Top Infos Rewmi du 19/12/2024: Arrestation des chauffeurs de « cars rapides »….La procédure d’extradition de Doro Gaye enclenchée…Affaire Yerim Sow….Une machine batteuse arrache la tête à un paysan de 42 ans….Tragédie à Mbour…
La procédure d’extradition de Doro Gaye enclenchée
C’est une suite logique. Après son arrestation en France, l’homme d’affaires Doro Gaye pourrait être remis dans les prochains jours aux autorités sénégalaises. Selon des informations une procédure d’extradition vient d’être enclenchée. Le juge du 3e cabinet près le tribunal de Dakar a saisi, ce matin, les autorités françaises d’une demande d’extradition de Doro Gaye. Vu la convention d’entraide judiciaire en matière pénale et la convention d’extradition entre la France et le Sénégal, Doro Gaye sera sans doute remis aux autorités judiciaires sénégalaises. Monsieur Gaye est poursuivi pour escroquerie foncière portant sur 1,2 milliard FCFA au préjudice de Zakiroulahi Sow. Bénéficiant d’une mise en liberté provisoire, il a organisé sa fuite, alors que l’instruction est en cours. Doro Gaye a été interpellé, lundi dernier, à Paris, par Interpol, qui a exécuté le mandat d’arrêt international émis contre lui par le juge du 3e cabinet. Il a été placé en garde à vue à Nanterre, avant d’être mis sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français.
Affaire Yerim Sow
Réaction du Groupe TEYLIOM aux allégations parues dans certains organes de presse. Le Groupe TEYLIOM tient à réagir fermement aux informations incomplètes et tendancieuses publiées par certains organes de presse le 17 décembre 2024, visant à ternir l’image du Groupe Teyliom ainsi que celle de ses dirigeants. À travers ce communiqué de presse, le Groupe TEYLIOM souhaite apporter des éclaircissements sur les faits en question afin de clarifier la situation pour l’opinion publique nationale et internationale. Voici les points qu’il convient de rappeler : · la destruction arbitraire de l’hôtel Noom Cotonou ; · l’ouverture d’une procédure d’arbitrage au Centre International de Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI) en cours opposant le Groupe Teyliom à la République du Bénin (« l’Arbitrage CIRDI ») ; · des mesures prises par les Autorités Béninoises postérieurement à l’introduction de l’Arbitrage CIRDI.
Affaire Yerim Sow (suite)
Il est important de souligner que Messieurs SOW et THIAM n’ont jamais été notifiés du jugement du 23 novembre 2021. Par conséquent, les délais d’opposition ou d’appel n’ont pas pu commencer à courir. La décision rendue ne disposant pas de l’autorité de la chose jugée, elle ne revêt aucune valeur exécutoire. De plus, Messieurs SOW et THIAM ne sont toujours pas en mesure d’apprécier ni de commenter les éléments factuels et juridiques sur lesquels la chambre correctionnelle de la République du BENIN aurait fondé sa décision, n’ayant jamais été informés des charges ou du dossier d’instruction. Le Groupe TEYLIOM entend faire valoir pleinement ses droits légitimes, comme il l’a toujours fait, et se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre son image, sa réputation et celle de ses dirigeants. Il tient à rappeler son engagement en faveur du développement de la région au regard de l’importance de ses investissements et se réserve le droit d’agir contre toute allégation injustifiée qui pourrait nuire à l’image d’un groupe et ses dirigeants engagés, sérieux et respectés.
Arrestation des chauffeurs de « cars rapides »
Les apprentis-chauffeurs de « cars rapides » qui opèrent sur l’axe Parcelles Assainies-Médina sont en colère. Ils ont manifesté hier, à Nord-Foire avec des brassards rouges. Ces transporteurs ont décrété une grève illimitée. Ceci, est pour dénoncer l’arrestation de leurs collègues par la Gendarmerie pour surnombre de passagers. Ils ont cité l’agent Faye qui serait en service à la Brigade de la Foire.
Les chauffeurs ont accusé le gendarme d’avoir emprisonné leurs camarades pour un motif de surcharge de passagers. Le Colonel de la Division communication et relation publique de la Gendarmerie a apporté des précisions. Selon lui, ce n’est pas les éléments de la Brigade de la Foire qui sont à l’origine de ses arrestations. Plutôt, ce sont les éléments de la liaison de la Gendarmerie de Sécurité routière qui ont interpellé des chauffeurs pour le délit de mise en danger de la vie d’autrui. Colonel Ndiaye a expliqué que ce nouvel escadron de la Gendarmerie pour la fluidité du trafic gère la circulation de Dakar au niveau de la Vdn et aux Almadies. Il a affirmé qu’avant les arrestations, une campagne de sensibilisation a été faite sur les surnombres de passagers dans les cars. Mais, certains chauffeurs n’ont pas respecté l’interdiction. Raison pour laquelle, 6 chauffeurs ont été arrêtés puis déférés devant le parquet de Dakar pour le délit de mise en danger de la vie d’autrui.
Une machine batteuse arrache la tête à un paysan de 42 ans
Les larmes coulent encore des yeux des populations de « Tingiti », une localité située dans la cité religieuse de Touba non loin de « Touba Bélél ». Un paysan a été tué par une machine batteuse alors qu’il s’affairait autour des activités finales de récolte liées au mil. Une petite maladresse lui a été fatale. Sa tête a été complètement détachée de son corps , selon une source proche de la famille éplorée. L’inhumation a eu lieu ce mercredi. Il était âgé de 42 ans .
Tragédie à Mbour
Le Conseil International pour l’Immigration, l’Entrepreneuriat et l’Emploi (CIIEE) exprime son profond choc et sa colère après le naufrage survenu le 8 septembre 2024 au large de Mbour, au Sénégal. Une pirogue en provenance de cette ville, transportant plus de 200 migrants, a chaviré à seulement 4 km des côtes, emportant dans sa chute plus de 30 vies et laissant plus de 100 disparus. Ce drame dévastateur frappe de plein fouet des familles qui se voient privées de leurs proches dans une quête désespérée d’une vie meilleure. Cette tragédie n’est malheureusement qu’une énième illustration de la réalité cruelle de l’immigration clandestine, où des vies humaines sont sacrifiées au nom de l’espoir d’une existence plus digne. Le CIIEE adresse ses plus sincères condoléances aux victimes et à leurs familles, tout en appelant à une prise de conscience immédiate des causes profondes de cette immigration risquée. Ce naufrage tragique est un cri du cœur des migrants qui, faute d’opportunités dans leurs pays d’origine, se tournent vers des solutions périlleuses.
Tragédie à Mbour (Bis)
L’organisation insiste sur la nécessité urgente de politiques migratoires humaines et sécurisées, tout en soulignant que la responsabilisation des gouvernements et de la communauté internationale est primordiale pour éviter de nouveaux drames. L’inaction face à ces tragédies est une condamnation silencieuse de milliers de vies. En tant qu’organisation engagée dans la défense des droits des migrants, le CIIEE réitère son appel à une action concertée pour endiguer cette crise.
Le CIIEE exhorte le gouvernement sénégalais à redoubler d’efforts pour protéger ses citoyens tout en appelant la communauté internationale à fournir un soutien urgent. Il est impératif que des alternatives durables, comme des solutions économiques locales et des voies migratoires légales, soient mises en place pour briser ce cycle de souffrance et de perte. Dans ce moment de deuil collectif, l’unité et l’action sont plus que jamais nécessaires pour changer cette réalité tragique.