Top Infos Rewmi du 16/10/2024: Débordement du fleuve Sénégal …..L’Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy….Affaire de la falsification de la signature d’Ousmane Sonko….Une bagarre entre deux éleveurs vire au drame à Ndoumbélane….Grogne à l’UADB….
Affaire de la falsification de la signature d’Ousmane Sonko
Rebondissement dans l’affaire de falsification du cachet de la Primature. La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar a confirmé la liberté provisoire de deux des mis en cause. Impliqués dans cette affaire, El Mamadou Diallo et Serigne Mbaye sont libres. La chambre d’accusation a suivi la décision du juge du 8e cabinet de Dakar qui leur avait accordé la liberté provisoire. L’affaire a été plaidée, ce matin, à la Cour d’appel de Dakar. Lorsque le procureur de la République a interjeté appel sur la liberté provisoire, leurs conseils avaient porté l’affaire devant la chambre d’accusation qui a confirmé la décision du juge d’instruction. Par contre, la dame Safiétou Sy est toujours en détention. Dans cette affaire, les services du ministère de l’Intérieur avaient informé la division des investigations criminelles (Dic) des agissements des nommés Serigne Mbaye, Safiétou Sy, El Hadj Mamadou Diallo et Mouhamed Aly Bamanka.
Affaire de la falsification de la signature d’Ousmane Sonko (Bis)
Ces derniers ont confectionné un faux cachet de la Primature et imité la signature du Premier ministre Ousmane Sonko pour rencontrer des autorités étatiques étrangères. C’est ainsi que le groupe s’est rendu en Libye. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif, contrefaçon du sceau de l’État et escroquerie. Ils ont été arrêtés au mois d’août dernier. Selon des informations, le ressortissant nigérian M. Aly Bamanka est décrit comme le cerveau du groupe en cavale. À l’enquête préliminaire, El Mamadou Diallo et Serigne Mbaye avaient clamé leur innocence. Le sieur Diallo avait déclaré qu’il a été pris comme interprète et qu’il ignorait tout des activités délictuelles du groupe. Pour sa part, Serigne Mbaye a fait porter le chapeau à la dame Safiétou. Il a dit qu’il est son courtier et que cette dernière lui a demandé de l’accompagner en Libye et à Dubaï pour rencontrer ses partenaires d’affaires.
Débordement du fleuve Sénégal
Le secteur de l’éducation n’est pas épargné par les crues du fleuve Sénégal. À Matam et à Bakel, deux localités fortement touchées par les inondations, la rentrée des classes est perturbée. Selon notre source, beaucoup d’établissements scolaires sont envahis par les eaux du fleuve, d’autres sont occupés par les familles sinistrées. Ce qui risque de prolonger les vacances scolaires, au moment où les enseignements-apprentissages ont démarré ailleurs.
Une bagarre entre deux éleveurs vire au drame à Ndoumbélane
Un jeune éleveur a perdu la vie, lundi, lors d’une bagarre avec un proche à Ndoumbélane, un village de la commune de Mbane, dans le département de Dagana (nord), a-t-on appris d’une source sécuritaire. Les éléments de la brigade territoriale de gendarmerie de Richard-Toll et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour faire le constat d’usage. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de ce drame.
L’Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy
Il est essentiel pour le gouvernement de résoudre certaines urgences pour garantir une école stable avec des enseignants motivés et un environnement scolaire adéquat, conditions sine qua non d’une école de qualité. Il s’agit selon le Secrétariat National de l’Organisation des Instituteurs du Sénégal (OIS) de s’inscrire dans la nouvelle dynamique de transformation du système éducatif en société éducative. D’ailleurs, Babacar Mbaye Ngaraf, secrétaire général de l’Ois invite l’État à rendre opérationnels les établissements inondés, pacifier l’espace scolaire par le règlement définitif de la question des enseignants décisionnaires, résorber les abris provisoires de même que les classes spéciales (classes à double flux et classe multigrade, recruter dans le Privé les enseignants titulaires du CAP ou du CEAP pour combler le gap actuel.
L’Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy (Bis)
« L’Etat doit aussi doter les écoles de matériaux conformes aux exigences du curriculum mais, également, partager avec les instituteurs les modalités d’introduction de l’enseignement de l’Anglais à l’école élémentaire » a-t-il ajouté. Répondant à l’appel du Ministre de l’Education relatif à un retour à une école publique de qualité, il dira que « cela est un défi majeur à relever: » À l’en croire, » l’ambition de retourner l’école publique à ses lustres d’antan, redorer le blason, n’est pas démesurée, encore moins irréaliste , pour peu que chacun des acteurs (Etat, parents d’élèves, collectivités territoriales, enseignants) joue convenablement sa partition comme si la victoire finale ne dépendait que de son seul engagement ». Pour ces enseignants, il nous faut, nous Sénégalais « faire ce qui est à notre portée avant de solliciter de l’autre, ce qui nous dépasse… ».
L’Organisation des instituteurs répond à Moustapha Guirassy (Ter)
Et de poursuivre « Il est important que dans nos quartiers: les ASC, associations de jeunes, groupements de femmes, amicales d’anciens élèves, bonnes volontés, s’approprient l’école aujourd’hui que les défis d’une éducation de qualité soient une dimension universelle. Il faut que l’Etat, aussi, sans démagogie, place l’école au cœur de ses priorités. » Il déplore, tout de même, l’absence des collectivités territoriales dans la prise en charge des difficultés dans certains zones : « Il est inadmissible que des établissements restent inondés et infréquentables jusqu’après l’ouverture des classes ou que des élèves s’assoient sur des nattes ou, à même le sol, pour faire cours sous le regard indifférent des autorités. J’en profite pour lancer un cri de détresse aux autorités pour un plan Orsec (organisation rapide de secours) en faveur des établissements scolaires de certaines localités comme le lycée de Malika Plage, les écoles inondées de Keur Massar, le Cem Mohamed Tafsir Mignane Sarr de Dialagne (Kaolack), l’école Chérif Macky Aïdara de Kolda. Dans ces établissements, des bactéries, mouches, larves, insectes et grenouilles disputent les salles de classes avec enseignants et élèves. Ce qui est déplorable.
Grogne à l’UADB
Après 120 heures de grève, le collectif des enseignants non permanents de l’université Alioune Diop de Bambey/UFR Satic dit constater avec regret qu’il n’y a aucune évolution dans la prise en charge effective et diligente de sa requête.
Dans le communiqué parvenu à Seneweb, le collectif « déplore l’absence de réaction et de communication de la part des autorités compétentes en vue de trouver des solutions durables aux différentes questions soulevées? À cet effet, le collectif invite les autorités à prendre en charge ses préoccupations avec plus de diligence au risque d’impacter négativement le volume horaire des enseignements-apprentissages en cours »? Ainsi, le collectif met en œuvre son 3e plan d’action consistant à déclencher une grève de 120 heures renouvelable, si certains points ne sont pas réglés, notamment le retard de trois semestres dans le paiement des heures de vacation, l’arrêt de la restauration des vacataires de SATIC.