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Top Infos Rewmi du 11/03/2025

Top Infos Rewmi du 11/03/2025:Chantage et extorsion…« Djiné Maïmouna »…Trois élèves du Cem Boucotte Sud exclus définitivement de l’école…..Suspension des bourses de sécurité familiale…

 

Trois élèves du Cem Boucotte Sud exclus définitivement de l’école

L’affaire avait défrayé la chronique à Ziguinchor, trois élèves du CEM Boucotte Sud de Ziguinchor, dans une vidéo devenue virale, insultaient les enseignants. Une enquête a été menée en interne par l’administration dudit établissement qui a par la suite renvoyé ces élèves. Des négociations ont été menées par l’association des parents d’élèves du CEM Boucotte Sud, et ces trois élèves ont fini par présenter des excuses publiques devant tout l’établissement et un média privé de Ziguinchor.

Par la suite, ils ont pu regagner leur classe et reprendre les cours. Quelques jours plus tard, l’inspecteur d’académie de Ziguinchor s’est invité à la situation et s’est approprié de l’affaire que beaucoup pensaient dépassée. Et dans une note rendue publique ce 07 mars 2025, l’inspecteur d’Académie, Pape Gorgui Ndiaye décide d’exclure définitivement les élèves Abdou Ndiaye, Elias Badiane et Idrissa Diatta du CEM Boucotte Sud pour « indiscipline caractérisée, insultes à l’encontre de membres de personnel dudit CEM par le biais de supports vidéos diffusés à travers les réseaux sociaux », indique la note.

Chantage et extorsion

Une affaire rocambolesque de mœurs secoue la banlieue dakaroise. M.H. Lam, un charlatan qui se faisait passer pour un petit-fils d’un défunt khalife général des Mourides, a été arrêté par les policiers du commissariat de Yeumbeul suite à la plainte de son ex-compagne. Il a été déféré ce lundi au tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye. Les hommes du commissaire El Hadji Aly Guèye ont libéré S.N., une commerçante, des griffes de ce maître-chanteur qui lui avait déjà extorqué plus d’un million de francs CFA.

Tout a commencé en 2020, lorsque M.H. Lam s’est présenté à la commerçante comme Serigne Khadim Mbacké, descendant d’un Khalife décédé. Se faisant passer pour un marabout, il a convaincu la veuve, domiciliée à Yeumbeul, qu’elle était possédée et lui a proposé un traitement mystique pour la « libérer ». Naïve et vulnérable – ayant perdu deux maris successivement –, S.N. a accepté. Mais le faux « Mbacké-Mbacké » en a profité pour la manipuler. Sous prétexte de soins mystiques, il a gagné sa confiance et lui a promis le mariage une fois le traitement terminé. Une relation amoureuse s’est alors installée, au cours de laquelle il lui a demandé des photos de ses parties intimes.

Chantage et extorsion (Bis)

La situation a rapidement dégénéré. M.H. Lam a commencé à faire chanter sa victime, menaçant de diffuser ses vidéos obscènes sur les réseaux sociaux s’il n’obtenait pas d’argent. Il est allé jusqu’à créer un groupe WhatsApp en y ajoutant des membres de la famille de S.N., dont son fils d’une vingtaine d’années, pour accentuer la pression. Terrifiée, la commerçante a cédé à plusieurs reprises, lui remettant plus d’un million de francs CFA, un téléphone portable et des vêtements. Malgré ces paiements, le charlatan continuait ses exigences. Excédée par ce harcèlement incessant, S.N. a finalement porté plainte auprès du commissariat de Yeumbeul.

Dans sa déposition, elle a détaillé son calvaire. Sur instruction des enquêteurs, elle a piégé son bourreau en lui fixant un rendez-vous sous prétexte de lui remettre 100 000 francs CFA supplémentaires. C’est au rond-point Gouy-Gui de Jaxaay que M.H. Lam a été interpellé par la brigade de recherches de la police de Yeumbeul. Placé en garde à vue, le suspect est poursuivi pour menaces, collecte et diffusion de données personnelles à caractère pornographique, extorsion de fonds et charlatanisme, selon des sources proches du parquet. Lors de son interrogatoire, M.H. Lam a partiellement reconnu les faits, tout en contestant le montant du préjudice avancé par la plaignante, qu’il juge exagéré.

« Djiné Maïmouna »

Un phénomène troublant a refait surface hier lundi au collège d’enseignement moyen (CEM) Commune 2 de Koungheul, où une dizaine de jeunes filles âgées de 13 à 17 ans ont été victimes d’une crise hystérique collective. Cet épisode rappelle les vagues similaires qui avaient frappé certaines écoles du Sénégal en 2008, notamment à Dakar. Les faits se sont déroulés vers 10 h 30, selon Abdoulaye Ndiaye, professeur dans cet établissement. Toutes les victimes sont des élèves de 6e, 5e, 4e et 3e.

Celles de 3e sont les plus touchées, représentant la majorité des cas. « Le phénomène s’est produit subitement. Les filles ont commencé à montrer des signes d’agitation et certaines se sont effondrées en pleine classe. Nous avons dû faire appel aux sapeurs-pompiers et à l’équipe du centre de santé pour les prendre en charge », a déclaré M. Ndiaye, encore sous le choc.

Les crises se manifestent par des convulsions, des agitations violentes et des propos incohérents. Elles ont immédiatement ravivé les croyances autour du mythe de « Djiné Maïmouna », une entité mystique évoquée lors des crises similaires survenues en 2008.

« Djiné Maïmouna » (suite)

À cette époque, la panique avait gagné de nombreux établissements scolaires, entraînant l’intervention de marabouts et d’exorcistes pour tenter de chasser ce mal supposé. Alors que certaines familles privilégient la thèse surnaturelle, les psychologues scolaires avancent des explications d’ordre psychologique. Selon eux, il pourrait s’agir d’un phénomène de contagion psychologique provoqué par le stress scolaire, le climat de superstition et l’effet de groupe. L’état précaire des infrastructures scolaires et les conditions climatiques défavorables pourraient aussi avoir un impact aggravant.

L’administration du CEM Commune 2 envisage de suspendre temporairement les cours afin d’éviter une panique généralisée. Les autorités éducatives privilégient l’hypothèse d’une réaction psychologique collective, mais appellent à la prudence en attendant des investigations plus poussées.

Le retour de ces crises hystériques dans les écoles de Koungheul relance le débat sur la prise en charge psychologique des élèves et l’influence persistante des croyances populaires sur le système éducatif. Les prochains jours seront cruciaux pour apaiser les esprits et identifier les causes exactes de ces manifestations inquiétantes.

Suspension des bourses de sécurité familiale

Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités vient de préciser que le programme des bourses de sécurité famille n’est pas suspendu. El Hadj Ndiogou Diouf indique que le problème d’arriérés de paiement des bourses est lié à un travail d’évaluation et de mise à jour que ce département est en train d’effectuer. « Je ne suis pas au courant d’une décision formelle de suspendre le Programme national des bourses de sécurité familiale.

Le problème des bourses de sécurité familiale est adossé à un Registre national unique dans lequel on sélectionne les bénéficiaires et c’est cette base-là qui est en train d’être mise à jour pour être étendue à un million de ménages.

Suspension des bourses de sécurité familiale (Bis)

C’est un travail profond qui vise à revoir les critères d’entrées et de sorties dans ce Registre national unique. On est en train de faire les dernières validations et ce registre va servir désormais de base à toute l’assistance dédiée aux personnes vulnérables, notamment la couverture sanitaire universelle, les incendies, les inondations, entre autres », a déclaré El Hadj Ndiogou Diouf.


Rassurant les boursiers, le responsable annonce que tous les arriérés de paiement seront bientôt réglés. « Il y a des arriérés qui s’étalent sur trois à quatre trimestres qui n’ont pas été payés et qui sont en cours de régularisation. Cela ne veut pas dire qu’on a suspendu (le programme). C’est un problème de paiement d’arriérés de bourses qui se passe habituellement dans beaucoup de programmes sociaux de ce genre. Mais on est en train de régulariser pour pouvoir pérenniser et renforcer ce programme ».

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