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Top Infos Rewmi du 09/10/2024

Top Infos Rewmi du 09/10/2024:Une autre élève interdite d’accès à l’institut Saint-Louis Marie Grignion……9 cybercriminels nigérians arrêtés par la BR de Keur Massar…Des enseignants boycottent la rentrée à Malika….Une élève interdite de suivre des cours aux Cours Sainte Bernadette à cause de son voile…Des enseignants boycottent la rentrée à Malika…

 

Une élève interdite de suivre des cours aux Cours Sainte Bernadette à cause de son voile 

Le débat sur le port du voile dans les écoles catholiques refait surface. Ceci, malgré l’appel du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, faite ce lundi 7 octobre au collège de la Cathédrale, au respect de toutes les sensibilités pour la préservation de la cohésion sociale. Selon une mère qui s’est confiée au site d’information PressAfrik, sa « fille a été empêchée de suivre ses cours à cause de son voile » ce mardi 8 octobre au Cours Sainte Bernadette. « On vient de m’informer que ma fille a été empêchée de suivre ses cours à l’école Cours Sainte-Bernadette. La raison invoquée, quand j’ai posé la question, était que la surveillante avait demandé à ma fille de retirer son voile » a-t-elle dit.

Une autre élève interdite d’accès à l’institut Saint-Louis Marie Grignion

À la suite de l’interdiction d’accès en classe d’une élève aux cours Sainte Bernadette ce mardi 8 octobre, d’autres cas se dévoilent. À Malika, une autre élève en première année de lycée a été interdite d’accès à l’institut Saint-Louis Marie Grignion de Malika avec son voile, selon son père. Maoumy Fall, explique : «À ma grande surprise, ma fille m’a appelée, hier,  pour me dire que le surveillant lui a demandé d’enlever son voile pour accéder à l’école. J’y suis allé aujourd’hui et le surveillant m’a dit la même chose. » D’après les explications qui lui ont été données, c’est le règlement intérieur de l’institut qui interdit le port de foulards ou de casquettes. Cependant, selon M. Fall, ces règles ne devraient pas empêcher sa fille de suivre ses cours. « Sur la fiche d’inscription, je n’ai pas fait attention à ces détails, parce que j’estime que nous sommes dans un pays laïque. Les écoles devraient permettre que chacun pratique les recommandations de sa religion dans le respect », a martelé Maoumy Fall. Le préfet du lycée de l’institut Saint-Louis Marie Grignion de Malika, Simon Guèye, joint par Seneweb, réfute cette version de Maoumy Fall sans donner plus de détails. Le directeur de l’école, quant à lui, est resté injoignable. 

9 cybercriminels nigérians arrêtés par la BR de Keur Massar

La brigade de recherches (BR) de Keur Massar a démantelé un puissant réseau de hackers, avec l’arrestation de neuf Nigérians, a informé le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye. À cet effet, les gendarmes de cette unité d’élite commandée par le major Abdoul Aziz Kandji ont procédé à la saisie de 11 ordinateurs portables, 18 téléphones portables  et de la somme de 500 000 F CFA. Ce coup de filet a été réalisé à Yeumbeul. Tout a commencé lorsque le gendarme en chef de la BR du 46e départemental du Sénégal a reçu un renseignement relatif à la présence d’une dizaine d’étrangers à Yeumbeul dans un immeuble et s’activant dans l’escroquerie en ligne. Le modus operandi de ce réseau de  criminels consistait à utiliser de fausses identités de personnages et  de fausses qualités  pour créer de faux comptes Facebook, Instagram, Watshapp dans le but de soutirer de grosses sommes d’argent  aux honnêtes citoyens. Pour mettre un terme aux activités de ces hackers, les gendarmes ont mis un dispositif de surveillance durant le week-end. La descente musclée des pandores dans l’immeuble a permis leur interpellation en flagrant délit. Au total, neuf ressortissants nigérians ont été placés en garde à vue pour association de malfaiteurs, usurpation d’identité et escroquerie liée à la cybercriminalité. Le chef d’escadron Kalaw Tine, commandant la compagnie de gendarmerie de Keur Massar, a retracé le film du démantèlement de ce réseau de criminels.

Migration irrégulière à Kafountine 

Ce mardi 8 octobre, les éléments de la gendarmerie de Kafountine ont réussi un coup. En effet, ces derniers ont intercepté une pirogue. Elle avait à son bord des individus tentés par l’émigration irrégulière, selon des sources autorisées. À bord de cette embarcation, se trouvaient 24 personnes. Ces dernières avaient pris le large. Parmi ces personnes, il y a un enfant, une petite fille âgée de 2 ans, a-t-on appris, sans aucune autre précision sur l’identité ou la zone de provenance de ces candidats à l’émigration. 

Grogne à l’hôpital de la Paix

L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de la Paix, constituée des membres du Sames, du Sutsas et du Syntras, après presque deux mois de grève, compte durcir le ton. Elle a décrété, à partir de ce mardi 8 octobre une grève de 96 heures. L’intersyndicale compte, dans les prochains jours, mener une grève totale sans service minimum ni respect des urgences. Les membres de cette entité étaient, en sit-in, au sein de la structure sanitaire.  « L’hôpital de la Paix est plongé dans un état de délabrement avancé. Il traverse une crise sans précédent « , a déclaré le coordonnateur de l’intersyndicale, Dr Marc Manga. L’hôpital subit régulièrement des inondations. Patients, soignants et accompagnants pataugent dans les eaux provenant aussi bien de la pluie que des toilettes, transformant l’établissement en un véritable champ de ruines », a-t-il ajouté.

Ce mouvement de grève a été lancé depuis le 12 août 2024. Les membres de l’intersyndicale dénoncent le mutisme des autorités locales. « Nous prenons acte du manque flagrant de considération de la part des autorités locales et annonçons l’intensification prochaine de notre mouvement », a menacé le Dr Manga. 

Des enseignants boycottent la rentrée à Malika 


Le corps professoral du nouveau lycée de Malika a décidé de boycotter la rentrée des classes de ce lundi 7 octobre. Ils dénoncent des conditions difficiles de travail liées aux infrastructures qui impactent sur les apprentissages. Indiquant que depuis que le CEM a été érigé en lycée il y a 4 ans sans les infrastructures adéquates, ils vivent « l’enfer ». Ces professeurs ont également décidé de ne plus dispenser des cours dans la salle spectacle de la Mairie de Malika soulignant des conditions inappropriées. Les professeurs ont fait savoir que le lycée qui compte 16 salles, accueille chaque année un effectif de 27 classes. Parfois, ils sont obligés d’accueillir plus de 160 élèves pour une classe dont certains peuvent rester plus de 3 semaines sans faire cours. Une situation dénoncée par le proviseur de l’établissement en conseil de rentrée, mais sans suite favorable. Face à  cette situation, les enseignants lancent un appel au ministre de l’Education nationale, aux partenaires de l’Etat afin de trouver une solution urgente.

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