Top Infos Rewmi du 07/04/2025:Le SAEMS déplore le non-respect des engagements pris par l’Etat….Violent incendie au marché Sandaga, samedi soir…Le SEN de l’APR tacle le pouvoir…Trois cases d’un hôtel réduites en cendres par un incendie à Kédougou…Décès de Ndary Touré, vice-président de la CENA…
Violent incendie au marché Sandaga, samedi soir
Un violent incendie s’est déclaré au marché Sandaga, à Dakar, dans la nuit de samedi à dimanche, ont indiqué plusieurs médias, les mêmes sources précisant que le feu a notamment endommagé la boutique d’un célèbre commerçant. Informés du sinistre, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux pour lutter contre les flammes, qui ont également touché des immeubles mitoyens. Les images diffusées sur les médias et les réseaux sociaux, témoignent de l’ampleur de cet incendie, dont l’origine n’est pas encore déterminée. Le marché Sandaga, situé au cœur de la capitale sénégalaise, est l’un des plus célèbres du pays. En août 2020, les autorités de la commune de Dakar-Plateau, où il est situé, ont engagé la rénovation de ce patrimoine historique construit entre 1933 et 1935, qui subit les affres du temps. Ce marché a subi, par le passé, d’autres incendies ayant causé des dégâts matériels et financiers importants.
Trois cases d’un hôtel réduites en cendres par un incendie à Kédougou
Un violent incendie a réduit en cendres, samedi, aux environs de 15 heures, trois cases de l’hôtel Kédougou-Bioparc appartenant à l’actuel ministre de l’Education nationale, Moustapha Guirassy, a appris notre source de Mohamed Baba Touré, un des responsables de l’établissement. ‘’Un feu d’origine inconnue a ravagé trois cases de l’hôtel du Bioparc dans le village de Kenioto. L’incendie s’est déclaré cet après-midi emportant trois cases et tout le matériel’’, a précisé Mohamed Baba Touré. Aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, mais les dégâts matériels peuvent être estimés à plus de 20 millions de francs CFA, a-t-il ajouté.
Informés du sinistre, les agents de l’hôtel ont alerté la Brigade régionale des sapeurs-pompiers, qui se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts.
Décès de Ndary Touré, vice-président de la CENA
Le vice-président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Ndary Touré, est décédé vendredi à Dakar, a-t-on appris de sources proches de l’organe de supervision des élections. La levée du corps de ce magistrat à la retraite a eu lieu ce 5 avril, à 15 heures, à la mosquée de Mermoz suivie de l’enterrement au cimetière de Yoff, a confirmé un membre de la CENA. Ndary Touré était le secrétaire général de la CENA jusqu’au départ de Doudou Ndir et son équipe, à la faveur d’un renouvellement intégral opéré par l’ancien président de la République, Macky Sall en novembre 2023. Son expérience et ses compétences dicteront son retour comme vice-président de l’organe de supervision des élections avec la nomination d’un nouveau président de la CENA, en l’occurrence Abdoulaye Sylla. Ndary Touré a également été membre de la Cour suprême.
Un nouveau site d’orpaillage clandestin démantelé dans la Falémé
Les forces du 4ème Bataillon ont une nouvelle fois frappé contre l’orpaillage illégal dans la zone militaire n°4. Le 4 avril 2025, une opération menée aux environs de Sambayayé, dans la région de la Falémé, a permis le démantèlement d’un site clandestin d’extraction aurifère. Au cours de l’intervention, les militaires ont saisi divers équipements et matériels utilisés pour l’exploitation illégale de l’or. Les détails sur la quantité de minerai intercepté ou d’éventuelles arrestations n’ont pas encore été communiqués. Cette action s’inscrit dans la lutte continue des autorités contre l’orpaillage clandestin, une pratique qui non seulement prive l’État de revenus, mais aussi détruit l’environnement et alimente l’insécurité dans la zone. Les opérations de ce type se multiplient ces derniers mois, témoignant de la volonté des forces de sécurité d’assainir le secteur minier.
Le SAEMS déplore le non-respect des engagements pris par l’Etat
Le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saems) déplore le non-respect des engagements pris par l’Etat. Selon ses membres, les réformes promises peinent à se concrétiser, mettant en mal le secteur de l’éducation. Les syndicalistes appellent les autorités à accorder plus de considération à l’éducation. « Depuis la survenue de cette troisième alternance, il y avait des références très importantes sur lesquelles le régime était attendu. Aujourd’hui, nous devons tirer le bilan et au départ reconnaître que les grandes réformes qui étaient attendues dans le secteur de l’éducation, n’ont pas encore vu le jour. Il s’agit naturellement de la réforme portant sur ce qu’on appelle les programmes scolaires qui devaient être changés, de la réforme relative à l’introduction des langues nationales, et de la réforme qui devrait porter naturellement sur la résorption des abris provisoires et la résorption desdits enseignants », a déclaré El Hadji Malick Youm, secrétaire général du Saems.
Le SAEMS déplore le non-respect des engagements pris par l’Etat (Bis)
Par ailleurs, il a invité le régime à honorer ses engagements signés avec le syndicat et à faire des efforts surtout dans le contexte actuel. « Nous demandons au régime actuel de faire davantage d’efforts par rapport à ce qui se passe dans le secteur de l’éducation. Et sur ce plan là, déjà, nous avons pris acte des engagements qui ont été annoncés par le Premier ministre sur le programme de recrutement d’enseignants. Et jusqu’au moment où je vous parle, nous sommes restés sur notre faim. Parce que nous pensons que le recrutement aurait dû être beaucoup plus transparent et aurait pu être relevé par rapport aux quotas pour répondre véritablement à ce déficit qui est un facteur bloquant par rapport à la qualité de l’éducation au Sénégal. Nous avons procédé à l’analyse, un peu de la mise en œuvre des accords pour ce plan-là aussi, nous appelons le gouvernement à beaucoup plus de respect par rapport au secteur de l’éducation et de la formation », tonne M. Youm. L’enseignant s’exprimait au micro d’iRadio lors des travaux des commissions administratives nationales pour faire le bilan d’un an de la troisième alternance dans le secteur de l’éducation et de la formation.
Le SEN de l’APR tacle le pouvoir
Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a rendu publique, ce samedi 6 avril 2025, une déclaration cinglante à l’adresse du pouvoir en place. Publiée au lendemain des célébrations de la Fête nationale, cette prise de position du parti fondé par l’ancien président Macky Sall mêle critiques acerbes contre le régime actuel et exigences démocratiques, notamment un référendum sur les réformes institutionnelles. Dans sa déclaration, lue par la rédaction de DAKARACTU, le SEN adresse d’abord ses félicitations au peuple sénégalais, saluant « l’unité dans la diversité » ainsi que la consolidation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale. Un hommage appuyé est également rendu aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), louées pour leur loyauté envers la République.
Le SEN estime que le défilé militaire a mis en lumière le bilan du régime de Macky Sall, revendiqué avec fierté par l’APR. Le parti souligne notamment les avancées en matière de défense et de sécurité, jugées conformes aux ambitions nationales.
Le SEN de l’APR tacle le pouvoir (suite)
En revanche, le ton se durcit lorsqu’il s’agit du pouvoir actuel. L’APR dénonce une célébration du premier anniversaire du régime marqué par des « apitoiements, complaintes et une recherche de boucs émissaires », plutôt que par des actions concrètes pour relancer le développement. Le SEN fustige un pouvoir paralysé par l’incompétence et l’inertie, et condamne avec virulence les propos du chef de l’État visant Macky Sall, qualifiés d’« inqualifiables » et manquant « d’élégance et de tenue ». Autre point de friction : les réformes institutionnelles annoncées par le gouvernement. Le SEN réclame une clarification immédiate, arguant que les priorités devraient être le pouvoir d’achat en berne, les licenciements abusifs des jeunes, l’insécurité grandissante et les arrestations arbitraires visant opposants et chefs d’entreprise. Sur ce dossier, l’APR se montre intraitable : toute modification de la nature du régime devra être soumise à référendum. En conclusion, le SEN de l’APR adresse ses vœux de paix à la communauté catholique en ce temps de Carême, appelant à l’union des prières pour le salut du Sénégal.