Top Infos Rewmi du 03/10/2024: Affaire de la pirogue de migrants à la dérive aux Mamelles….Vers la criminalisation du dossier Cheikh Yérim Seck…..Avortements clandestins….Incendie à l’agence Senelec de Ouakam….Le président Bassirou Diomaye Faye en Turquie le 31 octobre prochain….Le parlement de la Cedeao condamne l’agression de GMS……
Incendie à l’agence Senelec de Ouakam
Ce mercredi 2 octobre, le Commandant Sada Dia, Commandant du Groupement d’Incendie et de Secours n° 1 de Dakar, a fait une déclaration concernant l’incendie survenu dans un bureau de l’Agence de la Senelec à Ouakam. Alertés à 11h53, les services d’incendie ont rapidement réagi. « Dès réception de l’alerte, nous avons immédiatement dépêché les premiers moyens d’intervention, et à 12h18, le premier engin était déjà sur les lieux », a précisé le Commandant Dia. Cependant, compte tenu de la sensibilité des locaux touchés et de la nature du sinistre, il a été jugé nécessaire d’envoyer des moyens additionnels. En tout, 31 sapeurs, dont 4 officiers, ont été mobilisés, accompagnés de quatre engins d’intervention légère. Après 42 minutes de lutte intense contre les flammes, les équipes ont réussi à maîtriser et éteindre le feu. « Bien que les dégâts soient importants, je tiens à souligner qu’aucune perte en vie humaine n’est à déplorer », a-t-il ajouté. Le Commandant Dia a également indiqué que l’origine de l’incendie est encore inconnue et sera déterminée par la gendarmerie dans les jours à venir. Pour sa part, la Senelec s’est engagée à faire un point de la situation et à communiquer les détails des dégâts à travers un communiqué officiel.
Vers la criminalisation du dossier Cheikh Yérim Seck
Déféré hier mercredi matin par la Division spéciale de cybersécurité pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, Cheikh Yérim Seck a fait l’objet d’un retour de parquet, a-t-on appris d’une source autorisée. L’ancien journaliste de « Jeune Afrique » fera face au procureur demain jeudi. Le chef du parquet de Dakar va ouvrir une information judiciaire, sauf changement de programme.
Affaire de la pirogue de migrants à la dérive aux Mamelles
Une information judiciaire est ouverte par le juge d’instruction du Pool judiciaire financier (Pjf) dans l’affaire de la pirogue découverte au large des Mamelles avec 30 cadavres à bord. Le délit de trafic de migrants relève de la compétence de cette juridiction spéciale. Les trois personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sont envoyées aujourd’hui en prison. Il s’agit de Ndoye, C. Gaye et Ng. Ndiaye. Dans son réquisitoire introductif, le parquet a visé les chefs d’association de malfaiteurs, trafic de migrants et mise en danger de la vie d’autrui. Ensuite, le procureur financier a demandé le mandat de dépôt contre le trio. Nos interlocuteurs ont aussi souligné que le maître des poursuites a lancé un mandat d’arrêt international contre le cerveau du réseau connu sous le pseudonyme « Naï » qui est en fuite. Le juge d’instruction a suivi le parquet en plaçant sous mandat de dépôt A. Ndoye, C. Gaye et Ng. Ndiaye. Selon toujours des sources dignes de foi, une quatrième personne qui serait membre du réseau vient d’être arrêtée à Mbour par la brigade de recherches de de Saly. C’est une dame. Elle est en train d’être conduite à Dakar où elle sera présentée devant le Pjf.
Deux frères tués dans un accident à Tambacounda
La route a encore fait des victimes, ce mercredi. L’accident mortel s’est produit hier vers 7 h, sur la route nationale n°7, à hauteur de la commune de Missirah, dans le département de Tambacounda. Un motocycliste du nom d’Alfousseynou Barry, âgé de 18 ans, et son passager du nom de Sadio Barry, âgé de 20 ans, ont perdu la vie après avoir été percutés par un véhicule de la société Yellitaré, conduit par Oumar Diop. Alertés, les pompiers de la 61e compagnie d’incendie et de secours, accompagnés des gendarmes de Dialacoto, se sont déportés sur les lieux. Après les constats d’usage, les deux corps sans vie ont été acheminés à la morgue du centre hospitalier régional de Tambacounda. Le chauffeur du véhicule est mis aux arrêts et une enquête est ouverte pour déterminer les causes de cet accident mortel qui remet sur la table la lancinante question de la sécurité routière.
Le président Bassirou Diomaye Faye en Turquie le 31 octobre prochain
Le président de la République du Sénégal se rendra en Turquie, le 31 octobre 2024, pour sa première visite officielle. Bassirou Diomaye Faye est invité par son homologue turc Recep Tayyib Erdogan, pour une visite qui était au menu de la réunion de la troisième session de consultation politique entre le Sénégal et la Turquie. Les deux délégations se sont rencontrées au siège du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères à Dakar.
Avortements clandestins
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) sensibilise la population sur les dangers liés aux avortements provoqués et rappelle que l’interruption volontaire de grossesse est interdite au Sénégal, sauf dans le cadre de l’avortement thérapeutique, autorisé et encadré par le tribunal. Dans un communiqué en date de ce mercredi 2 octobre 2024, le MSAS souligne que la pratique d’avortements réalisés par des personnes non qualifiées, dans des conditions non sécurisées, exposent les femmes à de graves risques médicaux : hémorragies, infections, troubles mentaux, rejet par la société, infertilité ou stérilité, Décès. Selon le MSAS, l’article 305 du code pénal interdit explicitement toute manœuvre destinée à provoquer un avortement, tandis que l’article 305 bis sanctionne les discours en faveur de l’avortement, ainsi que la vente ou la distribution de produits susceptibles d’y conduire. Le code pénal prévoit des sanctions sévères, incluant des peines d’emprisonnement d’un (1) à cinq (5) ans et des amendes allant de 20 000 à 100 000 F. Ces sanctions s’appliquent à « la femme enceinte, aux personnes ayant pratiqué ou tenté de pratiquer un avortement, ainsi qu’à tous les complices ». Le ministère de la Santé et de l’Action sociale appelle donc les citoyens à une vigilance accrue et les invite à signaler aux autorités sanitaires, administratives et de sécurité tout lieu ou activité promouvant l’avortement clandestin ou la distribution de produits liés à cette pratique.
Le parlement de la Cedeao condamne l’agression de GMS
Le Parlement de CEDEAO a réagi via un communiqué à l’agression du député Guy Marius Sagna. Il a exprimé ses regrets par rapport à la violence subie par un de ses membres. « La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appris avec regret l’agression physique dont l’honorable Député Guy Marius SAGNA a été victime, le dimanche 29 septembre 2024 à Lomé (Togo) », a soutenu le document. Mais toutefois, l’institution d’intégration parlementaire a tenu à apporter une précision sur la rencontre. Selon le communiqué, la rencontre n’avait pas été approuvée par les autorités togolaises. « Il participait à une réunion non autorisée d’un collectif de partis de l’Opposition togolaise et d’Organisations de la Société civile », a indiqué le document. Malgré cette précision de taille, l’institution a condamné la scène d’agression contre Guy Marius Sagna avant de lui souhaiter un prompt rétablissement. « Le Parlement de la CEDEAO condamne cet acte de violence et souhaite un prompt rétablissement au député Guy Marius SAGNA et à tous les autres blessés », a-t-il réagi.
Enfin, le parlement de la CEDEAO a assuré du suivi permanent des dispositions prises par les autorités togolaises pour assurer la sécurité en pareilles circonstances. « Le Parlement de la CEDEAO rassure l’opinion qu’il suit avec attention les dispositions prises par les autorités togolaises pour la sécurité du député ainsi que les autres mesures nécessaires en pareilles circonstances », clôt le communiqué.