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Top Infos Rewmi du 03/09/2024

Top Infos Rewmi du 03/09/2024:Démantèlement d’un réseau de dealers à Niary Tally……Trafic de médicaments de dialyse à l’hôpital Roi Bédouin….Porté disparu depuis le 20 août, Ndiouga Sow retrouvé à la morgue…Plus d’une vingtaine de jeunes portés disparus en mer à Mbour…Décès de l’ancien député Mody Sy…

 

Porté disparu depuis le 20 août, Ndiouga Sow retrouvé à la morgue

L’information sur sa disparition circulait sur la toile depuis le 20 août 2024. Les annonces et autres techniques de recherches n’avaient rien donné jusqu’à avant-hier. En effet, le jeune Ndiouga Sow, ou du moins son corps sans vie, a été retrouvé dans la morgue de l’hôpital de Touba. Les premières approches parlent d’accident. L’enfant aurait été percuté par un véhicule. Le  chauffard aurait choisi de prendre la poudre d’escampette, laissant derrière lui une victime inerte. Ndiouga a, ensuite, été récupéré par les sapeurs-pompiers. Rien sur lui n’indiquant son identité, il était impossible d’informer ses parents. Ironie du sort, l’un d’entre eux, la maman plus précisément, officie dans la structure hospitalière. 

Démantèlement d’un réseau de dealers à Niary Tally

Âgé de 59 ans,  M. Thiandoum avait transformé son domicile sis à Niary Tally en fumoir et en lieu de trafic de drogue. Le dealer exigeait de ses clients une consommation sur place pour ne pas éveiller les soupçons. Mais le commissariat de Grand-Dakar a réussi, hier, à démanteler ce réseau de trafic de drogue. Tout a commencé lorsque les hommes du commissaire Adama Wélé ont exploité un renseignement relatif à un réseau de commerce illicite de chanvre indien, de crack et d’héroïne dans une maison de Niary Tally. La descente inopinée effectuée hier vers 18 h par la brigade de recherches de Grand-Dakar a permis d’interpeller le cerveau de la bande, M. Thiandoum, et huit de ses clients, dont trois femmes. Ils ont  été surpris dans la chambre du premier étage, en train de fumer du chanvre indien. La perquisition de la pièce s’est soldée par la découverte de quinze  cornets de l’herbe verte conditionnés dans du papier journal et dissimulés sous le matelas sur lequel ils étaient confortablement assis.

Démantèlement d’un réseau de dealers à Niary Tally (suite)

Le dealer M. Thiandoum et ses huit clients ont été embarqués à bord d’un véhicule de service du commissariat de Grand-Dakar, au grand soulagement des habitants de Niary Tally. Les jeunes du quartier Meïssa Sène ont ovationné les hommes du commissaire Wele en  scandant : « Police, sa ligguey raféte neu (Vous avez fait un excellent travail !) ». Interrogé sommairement au poste de police, M. Thiandoum a nié être un trafiquant de drogue. Mais ce dernier est un multirécidiviste  notoirement connu des fichiers de la police, pour avoir été déféré plusieurs fois pour les mêmes faits. Par contre, les huit autres mis en cause, dont trois femmes, ont avoué être des consommateurs de chanvre indien, pour justifier leur présence dans la chambre de M. Thiandoum. La dame M. B. D. a déclaré aux enquêteurs que le cerveau de la bande l’avait violemment contrainte à rester consommer le chanvre indien sur place. Elle se plaignait de douleurs avant d’être évacuée par les policiers vers une structure sanitaire. Les neuf personnes arrêtées ont été placées en garde à vue pour trafic de chanvre indien, séquestration,  détention et usage portant sur le même produit.

Trafic de médicaments de dialyse à l’hôpital Roi Bédouin 

Un fait important et non pas des moindres secoue l’hôpital Roi Bédouin de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise. En effet, Il s’agit d’un trafic frauduleux de médicaments destinés à la dialyse des patients souffrant d’insuffisances rénaux avec la complicité d’un agent en service au sein de l’hôpital. Les faits se sont produits entre la nuit du 16 au 17 août 2024 aux environs de minuit. C’est à ce moment qu’un véhicule suspect de marque L200 a attiré l’attention des agents de sécurité. Le conducteur du véhicule s’avère être un chauffeur bien connu par les services de l’hôpital. Il s’agit du nommé Souleymane Fall, un chauffeur de taxi clando qui travaille devant l’hôpital Roi Bédouin. Ce dernier transportait une grande quantité de médicaments sortie du centre de dialyse. Interpellé sur les raisons du transport de ses médicaments, Souleymane Fall affirme avoir reçu cet ordre d’un agent administratif de l’hôpital répondant au nom Boubacar Doucouré. Mais, selon B. Doucouré, le chauffeur a fait une confusion sur le matériel transporté. Selon l’agent administratif en question, il avait demandé au chauffeur de transporter les cartons vides pour nourrir son bétail. Une affirmation rejetée en bloc par le chauffeur. 

Trafic de médicaments de dialyse à l’hôpital Roi Bédouin (Bis)

Ce dernier soutient que c’est l’agent administratif accusé qui s’est introduit dans le magasin pour extirper les cartons de médicaments. Un agent de l’hôpital sous le sobriquet de l’anonymat, a fait savoir que des ruptures fréquentes de médicaments sont observées au niveau de l’hôpital. Cette information parvenue à la direction de la Pharmacie Nationale d’approvisionnement , a permis de récupérer l’excédent en médicaments des régions périphériques de Fatick et de Kaffrine pour dépanner l’hôpital Roi Bedouin.

Il a aussi fait savoir que le ravitaillement en médicaments de l’hôpital est ralenti par un contentieux entre l’ACD (Afrique Conception Distribution) et le ministère de la Santé, mais grâce à leurs discussions avec la PNA (Pharmacie Nationale d’Approvisionnement), ils ont réussi à faire venir deux camions de médicaments de Fatick (ouest) et de Kaffrine (centre ouest). Notre source d’affirmer que le trafic de médicaments de dialyses, qui sont rares, est un  » acte criminel ». Selon lui, il importe de s’interroger sur la destination des médicaments au moment où l’hôpital est confronté à de nombreux politiques. Pour élucider toutes les circonstances de cette affaire, une plainte a été déposée au Commissariat de Guédiéwaye. Le chauffeur transportant le lot de médicaments, a été arrêté et après 72 heures de garde à vue a été déféré. Quand à Boubacar Doukouré, accusé d’être l’instigateur de ce « vol », il a pris la poudre d’escampette. En attendant, l’enquête suit son cours pour faire toute la lumière sur ce supposé trafic de médicaments de dialyse. 

Plus d’une vingtaine de jeunes portés disparus en mer à Mbour 

Plus d’une vingtaine de jeunes du quartier Téfess de Mbour qui tentaient d’émigrer de manière irrégulière en Espagne, sont portés disparus depuis plusieurs jours. Ndiallo Guèye, sœur de l’un des jeunes portés disparus a confié à l’Agence de presse que « cela fait aujourd’hui 19 jours, nous n’avons aucune nouvelle de nos enfants. Ce sont des pêcheurs pour la plupart, qui partaient en Espagne. Mais depuis lors, nous n’avons plus de leurs nouvelles ». « Nous sommes très inquiets, car nous ne savons plus à quel saint nous vouer », a ajouté Oumar Ciss, un père de famille dont les enfants se trouvaient dans la pirogue.

Dans la pirogue, il y a mon fils et mes cinq petits-fils », a précisé Bilo Diop, une mère de famille. « Nous sommes tristes et inquiets (…). Cela fait plusieurs jours que nous ne sentons plus le goût des aliments pour ceux qui arrivent à en avaler encore », a soupiré Mme Diop. Selon elle, personne n’a été informé du projet de voyage des jeunes pêcheurs. « Ce n’est que quelques jours après leur départ qu’ils ont appelé, et depuis lors, nous n’avons plus de leur nouvelle », s’est-désolée Bilo Diop, qui a lancé un appel à l’aide aux autorités étatiques.

Décès de l’ancien député Mody Sy

L’ancien député, El Hadj Mody Sy, est décédé ce lundi matin. Cet ancien PCA (Président du conseil d’administration) de la Sones, l’ancienne société nationale des eaux du Sénégal qui était en charge de la gestion du patrimoine de l’hydraulique urbaine, du contrôle de la qualité de l’exploitation et de la sensibilisation du public, s’en est allé discrètement dans la commune de Joal Fadiouth. Pour rappel, il fut responsable du Parti démocratique Sénégalais (PDS) de la région de Matam (nord-est) et avant de rejoindre l’Alliance pour la République (APR) où il a été aussi responsable.


Le défunt, alors membre du Parti démocratique sénégalais (PDS), a été arrêté le 20 mai 1993. Il a été maintenu en détention pendant une semaine dans les locaux de la gendarmerie de la rue Thiong, dans le centre de Dakar. Selon un rapport émanant de l’Amnesty International, il aurait été torturé pour le forcer à avouer qu’il avait fourni les armes utilisées lors de l’assassinat, quelque temps auparavant, d’un avocat influent. Selon des informations en provenance de sources diverses, il a été suspendu entre deux tables et a reçu des décharges électriques aux doigts et aux parties génitales. Quelques jours après son transfert à la prison centrale de Dakar, il souffrait d’un engourdissement des pieds et portait encore les marques de torture. 

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