Top Infos Rewmi du 01/04/2025: Dr Diop menace d’interdire les trains des ICS après la mort d’un enfant….Affaire des universités privées du Sénégal….92 candidats à l’émigration irrégulière interceptés par la Marine nationale….Un fou récidiviste tue deux personnes en attaquant des voitures avec des briques….92 candidats à l’émigration irrégulière interceptés par la Marine nationale….
Affaire des universités privées du Sénégal
L’enseignement supérieur privé est ciblé. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Docteur Abdourahmane Diouf, engage une réforme en profondeur. Invité de l’émission Point de Vue sur la RTS, ce dimanche 30 mars, il a annoncé l’assainissement des universités. « Sur les 298 universités privées existant au Sénégal, au moins une centaine ne remplissent pas les conditions d’agrément, d’habilitation et d’accréditation. Pourtant, des étudiants pris en charge par l’État y ont été affectés par le passé. Si vous avez une centaine d’universités qui ne remplissent aucune condition, devez-vous continuer à appuyer un système défaillant qui nuit aux étudiants et à leurs parents ? », a-t-il déclaré. Selon lui, « ce dysfonctionnement a conduit à des situations préoccupantes, où des étudiants ayant payé leurs études et obtenu leurs diplômes découvrent, une fois sur le marché du travail, que ces derniers ne sont pas reconnus ».
Affaire des universités privées du Sénégal (Bis)
Ainsi, Abdourahmane Diouf a fait savoir que l’approche de l’État n’est pas celle du gendarme qui ferme tout. « Nous allons tendre la main, envoyer des mises en demeure, discuter avec les établissements concernés. Mais à la fin, nous devons avoir un enseignement privé assaini. L’objectif est que les diplômes délivrés par les universités privées aient une égalité de dignité avec ceux des universités publiques, garantissant ainsi aux étudiants une reconnaissance sur le marché de l’emploi », explique-t-il. Il renseigne que le ministère, en collaboration avec l’Autorité nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur (ANAQSUP), a déjà entamé un travail d’audit et de restructuration du secteur. « Des rapports ont été établis et serviront de base aux prochaines décisions du gouvernement. Si nous ne mettons pas de l’ordre, nous continuerons à produire des diplômes sans valeur. Il est impératif d’agir maintenant », précise-t-il.
Dr Diop menace d’interdire les trains des ICS après la mort d’un enfant
Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, ne décolère pas après la tragédie ferroviaire survenue ce week-end, où un enfant de 11 ans a été mortellement percuté par un train des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) au passage à niveau de Kawsara Fall, dans le quartier de Thiès-Nord. En marge de la prière de Korité dirigée ce dimanche 30 mars 2025 à la mosquée Moussanté par l’Imam Ratib Tafsir Babacar Ndiour, l’édile a fustigé les entreprises minières, notamment ICS-Taïba et GCO, qu’il accuse de « négliger la sécurité des populations malgré les profits colossaux qu’elles engrangent ». « Il est inadmissible que ces usines nous polluent et deviennent, en plus, les bourreaux de nos enfants », a-t-il dénoncé avec véhémence. Face à cette situation, il met en garde : « Si le directeur général des Chemins de fer et les responsables de ces entreprises ne prennent pas des mesures immédiates pour sécuriser les passages à niveau, nous agirons et ferons face. »
Dr Diop menace d’interdire les trains des ICS après la mort d’un enfant
Dr Diop, qui revendique son devoir de protéger ses administrés, déplore une récurrence des incidents : « Vendredi dernier, un train des ICS a fauché un enfant, qui n’a pas survécu. Cette situation est intolérable et inacceptable. J’espère que la justice ira jusqu’au bout de cette affaire. ». Pointant du doigt les ICS, GCO et l’ensemble des compagnies minières de la région, le maire de la cité du rail ne mâche pas ses mots : « Nous pouvons tolérer, à contrecœur, la pollution et la spoliation, mais des entreprises qui tuent, jamais ! Ces sociétés spolient, polluent, et maintenant assassinent. Cela, nous ne l’accepterons pas. » Il insiste : « Nous sommes au 21e siècle. Si elles veulent continuer à traverser cette ville, elles doivent respecter les normes minimales de sécurité. » Dr Diop annonce travailler avec ses conseillers juridiques pour engager des actions contre ces entreprises. « Si les exigences de sécurité ne sont pas respectées, je n’exclus pas de prendre un arrêté interdisant la circulation de ces trains miniers dans Thiès », prévient-il. Rappelant les obligations des entreprises, il ajoute : « Elles ne peuvent pas amasser des milliards de FCFA, nous appauvrir, polluer notre environnement, engorger nos routes, détruire nos infrastructures et, par-dessus tout, ôter la vie à nos enfants. Nous n’avons pas signé pour cela. Elles doivent contribuer au développement local et garantir la sécurité. » Déterminé, le maire conclut : « Ici, à Thiès, nous ne céderons pas. Dans les prochains jours, des mesures concrètes seront prises contre ces sociétés. »
Un fou récidiviste tue deux personnes en attaquant des voitures avec des briques
La région de Louga est sous le choc après deux drames successifs causés par un individu présentant des troubles mentaux, qui aurait projeté des pierres sur des véhicules circulant sur la route nationale. En effet, dimanche 30 mars 2025, Mme Sylla, née Sokhna Keita, assistante du vice-recteur de l’Université Gaston Berger (UGB), a perdu la vie après avoir été violemment touchée à la tête par une brique lancée contre son véhicule. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle a succombé à ses blessures. Selon des témoignages des riverains, l’auteur de cet acte serait un récidiviste. La veille déjà, une autre victime, rapportait par l’actrice « Mamico » sur sa page Facebook, aurait été frappé à la poitrine dans des circonstances similaires. Malgré un appel urgent aux dons de sang, ce dernier n’a pas survécu. Les habitants de Louga s’alarment de la dangerosité de cet individu, qui semble agir en toute impunité. « Ce fou est en train de tuer des gens en jetant des briques sur les voitures. Deux morts, c’est trop ! », dénonce un témoin sous le choc.
Lutte contre l’orpaillage clandestin
Les autorités poursuivent leur lutte contre l’orpaillage clandestin dans la région de Kédougou. Le samedi 29 mars 2025, une nouvelle opération menée par la gendarmerie de Mako a permis le démantèlement d’un site illégal à Kanoumeri, un village situé à 22 kilomètres de Mako, le long du fleuve Gambie, dans la commune de Tomboronkoto. Les forces de l’ordre ont mis fin à l’exploitation illicite de substances minérales, appelées localement « Dioura », menée par des ressortissants burkinabés et maliens. L’opération s’est soldée par l’interpellation de dix individus et la saisie d’un important matériel d’extraction, rapporte Sud Quotidien. Les suspects ont été placés en garde à vue et seront déférés devant le parquet de Kédougou ce mardi 1er avril 2025 pour « exploitation illicite de substances minérales et altération du domaine forestier. »
92 candidats à l’émigration irrégulière interceptés par la Marine nationale
La Marine nationale a annoncé avoir intercepté, lundi, dans le delta du Saloum, une pirogue transportant 92 candidats à l’émigration irrégulière. Sur son compte x, la Marine nationale indique qu’elle ‘’a intercepté, ce jour 31 mars 2025, dans le delta du Saloum, une pirogue transportant 92 candidats à l’émigration clandestine’’.