Le Groupe Teyliom a vigoureusement rejeté les accusations relayées par certains médias le 17 décembre 2024. Dans un communiqué officiel, il a dénoncé des informations jugées biaisées, visant à nuire à sa réputation et à celle de ses dirigeants. Voici les principaux éléments avancés pour clarifier la situation :
Les faits contestés
- Démolition de l’hôtel Noom Cotonou : Le Groupe souligne le caractère arbitraire de cette destruction.
- Arbitrage CIRDI : Une procédure est actuellement en cours devant le Centre International de Règlement des Différends relatifs aux Investissements (CIRDI), opposant le Groupe à l’État béninois.
- Actions post-arbitrage : Le Groupe critique les mesures prises par les autorités béninoises après l’introduction de cette procédure.
Absence de notification judiciaire
Teyliom affirme que ses dirigeants, Messieurs Yérim Sow et Yigo Faly Thiam, n’ont jamais été informés du jugement prononcé le 23 novembre 2021. En l’absence de notification, les délais pour contester cette décision n’auraient pas commencé. Par conséquent, le Groupe considère que cette décision est dénuée de force exécutoire.
Le Groupe déplore l’absence de transparence dans les procédures, affirmant que ses dirigeants n’ont eu accès ni aux charges retenues ni au dossier d’instruction. Il annonce son intention de défendre ses droits par tous les moyens nécessaires pour protéger son image et sa réputation.
Rappel des faits
Le conflit remonte à 2012, lorsque Teyliom a obtenu un bail emphytéotique de 99 ans sur un terrain à Cotonou pour construire un hôtel de luxe. Ce projet, évalué à 10 milliards de francs CFA, devait être achevé en 30 mois. Cependant, des retards importants, le non-paiement des redevances (seul un versement ayant été effectué) et la cession non autorisée du bail ont conduit à la résiliation de ce dernier en 2020. L’État béninois a ensuite démoli l’hôtel, alors achevé à 90 %.
Le 17 décembre 2024, un mandat d’arrêt international a été émis contre Yérim Sow et Yigo Faly Thiam. Ces derniers avaient été condamnés en 2021 à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour escroquerie, surévaluation frauduleuse et non-respect des obligations comptables. Ils figurent désormais parmi les personnalités les plus recherchées du Bénin.