Dans la commune de Wakhinane, la tension est palpable entre les chauffeurs et les policiers. Pour la petite histoire, les chauffeurs disent ne plus supporter les tracasseries dont ils sont victimes de la part des éléments du poste de police de la commune. Ces derniers selon les chauffeurs de clandos établie dans la zone, ils paient soit 1 000 et 2 000 FCFA à chacun, tous les matins. Ce que ces derniers disent ne plus supporter.
Cette situation risque de dégénérer à tout moment entre les éléments du poste de police de Wakhinane Nimzatt et les chauffeurs de taxi-clandos de la commune. Selon des informations tout serait parti d’une note de service qui concerne les véhicules appelés « war Gaïndé » qui opèrent dans la banlieue en particulier à Wakhinane. « Les forces de l’ordre ont immobilisé tous les véhicules en partance pour Keur Massar, Yeumbeul etc.
Guédiawaye à moins qu’il faut s’acquitter de la somme de 1200 mille pour récupérer son véhicule. Une 20 taine de chauffeurs ont été jetés dans le panier à salade sans motif préalable. Ils ont été libérés, mais hier aussi ce fut le cas », a balancé une des sources. Yankhoba Ngom, a dénoncé cette attitude des policiers qu’il qualifie de « regrettable ». « Le commissaire nous a rencontré et c’est après que nous avions décidé de partir. Aujourd’hui c’est comme un règlement de compte car ces actes vont à l’encontre de notre travail.
La plupart d’entre nous a été attesté au titre de « transport irrégulier » et nous voulons une régularisation car le sous-préfet a décidé de nous accompagner. Mais si toutefois des agents nous attestent et nous arrêtent, nous n’allons plus le supporter », a déclaré le porte-parole des chauffeurs. Ces derniers exigent qu’ils soient légaux avec des papiers en bonne et due forme et de travailler tranquillement. « Nous ne sommes ni des voyous ni des vendeurs de drogue. J’ai bien dit que nous sommes incontournables dans le secteur du transport car ce sont des milliers de clients qui ne peuvent pas se déplacer », a-t-il ajouté. Chose constatée sur le terrain car hier, des élèves, des patients de même que les personnes du 3ième âge n’ont pu effectuer leur déplacement. Selon lui, c’est le commandant du poste de police qui leur a fait savoir que c’était juste une erreur. Bien que la journée d’hier ce fut l’accalmie, Pape Yoro Gueye le président national des chauffeurs de clando dit avoir mal. « Près de 40 personnes ont été arrêtées puis libérées. Nous faisons du transport et c’est une demande sociale. Et il faut que les éléments évitent aussi que ces tensions ne puissent impacter le transport. La corruption gangrène le secteur mais nous souffrons dans la banlieue. Que les autorités sévissent aussi », a insisté Pape Yoro.
MOMAR CISSE