Le projet « Promouvoir l’innovation en matière de technologies propres pour l’Action Climatique au Sénégal » autrement dénommé Clean Tech Sénégal a été lancé hier pour une durée de 5 ans à hauteur de plus de 3 millions de dollars. L’objectif est de promouvoir une approche innovante pour la transition vers des technologies et des solutions d’énergie propre dans les petites et moyennes entreprises et les start-up à travers un écosystème de technologies propres renforcé au Sénégal
Pour promouvoir l’innovation et l’entreprenariat dans les domaines de technologies propres et relever les défis environnementaux, un projet dédié à cette problématique a été mis en place. Ledit programme a été lancé hier au Sénégal pour une durée de 5 ans. Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Cheikh Sadibou Diop, ce projet s’inscrit pleinement dans les orientations de la politique du gouvernement du Sénégal et offre de belles opportunités de promouvoir les modes de production et de consommation durables tout en évitant la pandémie et les effets néfastes du changement climatique. » L’innovation entrepreneuriale est cruciale pour le développement des technologies propres. Elle joue un rôle central dans l’action climatique, la création d’emplois verts et la transition vers des économies vertes », dit-il.
Et de poursuivre: «C’est dans ce cadre que l’ONU, en partenariat avec le Fonds pour l’Environnement Mondial et le Fonds vert pour le climat, a lancé le Programme mondial d’innovation technologique propre, un programme mis en œuvre dans 17 pays, dont le Sénégal, à travers le projet Philippe Tech Sénégal ». Il renseigne que ce projet est financé à hauteur de 3 millions 108.607 dollars pour 5 ans et vise à promouvoir une approche innovante pour encourager l’adoption de technologies et solutions énergétiques propres au sein des projets d’entreprises et au sein des stages. « Il contribuera au renforcement de l’écosystème des technologies propres au Sénégal, plus spécifiquement à ce projet en mission d’amont, d’encourager l’innovation technologique dans les secteurs scientifiques, stratégiques, tels que l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’agriculture durable et la gestion des ressources humaines.
Ensuite, d’accompagner nos entreprises, particulièrement les structures dans l’adoption de solutions énergétiques pour répondre aux difficultés », fait-il savoir. Le Ministère de l’environnement et de la Transition écologique indique également que le projet a pour mission de soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs avec des formations, des financements et un accompagnement adapté à leurs besoins afin qu’ils soient des acteurs clés de cette transition énergétique et gratuite.
En ce sens, il renforcera la coopération avec leurs partenaires à travers des initiatives conjointes pour faciliter l’accès au financement réel et soutenir les frontières d’innovation durable. « L’initiative de ce projet vient des entrepreneurs, start-up entre autres qui sont dans les technologies avec une situation précaire. Le projet s’appuie également sur les institutions, sur l’écosystème d’innovation notamment, les autorités chargées de l’élaboration des politiques, les associations industrielles et commerciales, les universités et les professionnels impliqués dans les technologies propres », laisse-t-il entendre.
A l’en croire, les technologies propres sont non seulement un modèle de transformation économique, mais aussi un levier essentiel de résilience face à la pollution et à la crise climatique, à la perte de biodiversité, à la déforestation, qui sont autant bouffées aux planètes. » En favorisant l’innovation dans cet ordre, nous créerons des emplois verts, réduirons notre dépendance aux énergies fossiles et contribuerons à la préservation de nos écosystèmes naturels » dit-il.
Ngoya NDIAYE