Le ministère de la famille et des solidarités, par la voie de son secrétaire général, a réagi à la polémique autour d’une prétendue suspension du programme des bourses de sécurité familiale. Selon El Hadji Ndiogou Diouf, aucune décision formelle n’a été prise à ce jour allant dans le sens d’une suspension des bourses de sécurité familiale, mais il s’agit plutôt d’un problème d’arriérés de paiement et que le processus de résolution est en cours.
Les rumeurs selon lesquelles le gouvernement en place a décidé de suspendre les bourses de sécurité familiale ne sont pas du tout fondées. C’est l’avis du secrétaire général du ministère de la famille et des solidarités qui intervenait, hier, en marge d’une émission radio. « Je ne suis pas au courant d’une décision formelle de suspendre le programme national des bourses de sécurité familiale », a expliqué d’emblée El Hadji Ndiogou Diouf.
D’après lui, le régime en place est dans une phase de mise à jour approfondie du programme pour mieux évaluer les critères d’admission et de sortie du registre afin de faire un meilleur ciblage des bénéficiaires. Il a également souligné, sous ce rapport, que les bourses sont gérées à travers un registre unique qui subit actuellement une mise à jour.
Dans la même dynamique, le secrétaire général du ministère de la famille et des solidarités a indiqué que cette base de données en cours de mise à jour servira de fondement à toutes les formes d’assistance destinées aux personnes vulnérables, telles que la couverture maladie universelle et l’aide en cas de catastrophe naturelle. Interrogé sur les arriérés de paiement, monsieur Diouf a assuré qu’ils sont en train d’être réglés. « Nous travaillons activement à la résolution des arriérés de paiement pour assurer la pérennité et le renforcement du programme des bourses de sécurité familiale.
Ce problème de paiement est fréquent dans de nombreux programmes sociaux similaires », a-t-il fait savoir tout en précisant que le registre sur lequel travaille le gouvernement pourrait inclure plus d’un million de ménages.
El HADJI MODY DIOP