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Souveraineté économique : Les réformes prendront du temps

Dans l’exposé des cinq priorités dégagées par Diomaye et son régime, figure « la souveraineté économique ». Elle vient à la quatrième place alors qu’elle conditionne tout le reste.  Si en effet la dépendance économique du Sénégal pouvait être vaincue, les jeunes auraient de l’emploi et la cherté de la vie ne serait plus un problème.

L’équation liée aux réformes institutionnelles relève, quant à elle, d’une simple volonté politique.  Le problème, c’est qu’il est difficile, pour un pays très pauvre et très endetté, de parler de « souveraineté économique « .  Déjà la souveraineté monétaire est encore à l’étape de simple projet comme du reste la Zone de libre échange économique africaine (Zlecaf) .

Des clefs pourtant nécessaires à un environnement économique africain propice au développement de nos pays. Car, il est difficile, pour chacun de nos États, pris séparément, de prétendre à une souveraineté économique. Mais, on peut faire mieux que ce qui est en train d’être réalisé. Et c’est dans ce sens qu’il faudra que les nouvelles autorités s’orientent. 

La priorité des priorités et de lutter contre la corruption et les délits assimilés. Dans cette dynamique, les exonérations fiscales et autres passes-droits ne devront plus être de mise. La délinquance à col blanc sera réduite d’une manière drastique parce que les auteurs punis à la hauteur de leurs fautes. Ensuite, il faudra veiller à l’égalité de chance de tous devant les charges publiques. Il va de soi que rien ne pourra se faire sans l’amélioration de l’environnement des affaires et le développement des investissements. 

A ce propos, une bonne collaboration du public et du privé devra aider à améliorer les investissements dans des secteurs névralgiques jusqu’ici délaissés ou négligés comme l’agriculture, la transformation, etc. 

L’Etat doit marquer son retour dans les activités économiques pour impulser le développement de ses derniers. On a bien une société publique de transport. On peut en avoir dans le commerce et les activités industrielles, comme dans le passé. C’est cette innovation doublée d’une rigueur sans faille dans la gestion qui vont nous aider à nous en sortir. Car si nous continuons, comme c’est le cas actuellement de dépendre de l’extérieur en termes d’investissements, de financements, de développement de notre économie, celle-ci va continuer à être extravertie et aura un faible impact sur le panier de la ménagère. Le tout doit cependant être accompagné d’une réduction drastique du train de vie de l’Etat et de sacrifices de la part des populations.  Car, la souveraineté a un coût…Et les réformes prendront du temps. 


Assane Samb

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