Au moins 80 personnes ont été tuées dans l’explosion d’un dépôt de carburant vendredi soir dans la zone industrielle de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, en Afrique de l’Ouest. « Nous avons récupéré 80 corps du site de l’accident la nuit dernière avec nos ambulances », a déclaré à l’AFP un membre de la Croix-Rouge, précisant que les opérations de secours se poursuivaient samedi matin.
Un infirmier de l’hôpital où les victimes ont été acheminées a confirmé à l’AFP le nombre de morts, précisant également avoir reçu beaucoup de femmes, hommes et enfants avec « de graves blessures ». Selon des témoins oculaires, l’accident a été provoqué par un camion-citerne qui explosé dans une station-service suite à un accident. Le feu s’est ensuite propagé dans le quartier.
Plusieurs corps calcinés ont été découverts dans des voitures et dans les rues adjacentes. Dans un message posté samedi sur Twitter, le président Julius Maada Bio s’est dit « profondément bouleversé par l’incendie tragique et les horribles pertes en vies humaines ».
« Je tiens à exprimer ma profonde sympathie aux familles qui ont perdu des êtres chers et à ceux qui ont été mutilés », a-t-il ajouté, assurant que son gouvernement « fera tout pour soutenir les familles touchées ». Le vice-président sierra-léonais, Mohamed Juledh Jalloh, s’est rendu samedi matin sur place, accompagné d’une délégation.
De son côté, la maire de Freetown, Yvonne Aki-Sawyerr, s’est dit dans un communiqué publié sur Facebook « profondément attristée ». « Les vidéo et photos qui circulent sur les réseaux sociaux sont déchirantes », a ajouté Mme Aki-Sawyerr, qui a regretté de ne pouvoir se rendre sur place en personne car elle était en déplacement à l’étranger.