Comptant pour le symposium sur la bi problématique de l’enseignement supérieur particulièrement sous la thématique de << l’innovation>>. Cette production est faîte de façon succincte en prenant en considération le délai imparti l’Afrique est un continent qui est confrontée depuis des siècles a des problématiques qui entravent son développement. Elle est le continent où tous les maux sévissent dans pratiquement tous les pays à l’exception d’une infime partie qui tente de relever le défi face à la fatalité.
Malgré toutes ces difficultés et son passé sombre dans lequel l’histoire est biaisée ou racontée selon la volonté d’autrui l’espérance est permise avec une génération d’idées résultante delà convergence des cultures.
Notre Cher pays le Sénégal est en voix de développement en dépit des innombrables obstacles qui se frayent une place quasiment dans tous les secteurs porteurs de croissance. Il est a noté que ces problèmes sont connexes et résultent directement des carences en ressources humaines bien formées et encadrées. Pour éradiquer ce fléau épidémique, il est crucial de repenser l’enseignement particulièrement le niveau supérieur qui est la passerelle menant vers la vie active.
A titre d’exemple la vallée du fleuve Sénégal (VFS) est estimée en terme de superficie à 250 000 hectares irriguée par le fleuve Sénégal. Cela signifie tout simplement la terre et l’eau sont disponibles et pour un rendement de 7 à 8 tonnes on peut être autosuffisant en riz. Mais alors avec quelle ressources humaines allons nous atteindre cet objectif ? Des producteurs dont la majeure partie ne peuvent pas écrire leurs noms et qui n’arrivent à appliquer correctement les techniques agricoles. Qui sont les experts capables de réparer une moissonneuse batteuse en panne à l’exception de nos mécaniciens du secteur informel ? Autant de questions qui nécessitent des réponses claires et réalistes.
L’enseignement supérieur du Sénégal nécessite des assises récurrentes suivies d’actions pérennes qui servent à améliorer le secteur et à aller dans le sens d’une innovation. Actuellement, je reste persuadé qu’il est possible d’analyser davantage et d’appréhender en profondeur des concepts novateurs partant du diagnostic de l’existant pour asseoir les bases d’un véritable développement endogène. Dans une perspective à long terme chaque région doit avoir une université pour faciliter l’accès à l’enseignement .
L’innovation dans un certain sens peut être considérée comme une réponse adéquate, pratique et réaliste. Elle peut se faire au moins sous cinq aspects :
1_l’effectivité de l’adaptation de l’enseignement à grande échelle au besoin de l’économie dans les secteurs agricoles, individuels dans l’élevage, la pêche etc.
2_La revue globale du programme académique annuelle pour former des produits pétris de connaissances endogènes et non exotique dans une mondialisation aux effets pervers dévastateurs. Il est en ce sens fondamental d’accélérer le processus de décolonisation.
3_La répartition précoce des étudiants pour éviter un enseignement général unitule une fois dans le milieu professionnel. Cela enraye une perte de temps déjà de trop.
4_La majeure partie des pays développés l’ont fait sur la base de leurs propres langues. L’insertion dans tous domaines et la construction de la langue prédominante sont des préoccupations majeures.
5_ Dans une perspective à long terme chaque région doit avoir une université technique spécialisée dans la formation est adaptée aux zones afro écologiques pour décentraliser, faciliter l’accès à l’enseignement supérieur et renforcer l’équité territoriale.
Selon les statistiques de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). L’âge médian au Sénégal est de 19 ans. Cela veut dire que la moitié de la population à 19 ans. Difficile à croire mais vrai, la population est majoritairement jeune. Vu sous l’angle économique, la moitié de la population est actuellement en Stade d’être prise en charge. D’où l’importance de diminuer le cursus scolaire et universitaire pour faire en sorte que les étudiants soient opérationnels à un âge mineur surtout dans des disciplines qui ne nécessite pas autant de matière .
En définitive, cette thématique entraîne de façon inductive une réflexion sur la problématique de l’âge d’insertion professionnelle. Il est scandaleux à mon avis de passer toute sa jeunesse à étudier dans un monde où on dit que la jeunesse est la force active d’une nation. Alors, donc, quelle jeunesse ? La stabilisation du calendrier scolaire est une idée salutaire néanmoins elle demeure une préoccupation parmi d’autres .
Souleymane SAGNE
AWALE KEUR MASSAR