L’artiste Sym Sam a présenté hier son nouvel album « Fii La Yaro ». L’album traite des thématiques d’amour mais également une reconnaissance au Sénégal, son pays d’accueil pour ce béninois d’origine qui a grandi à Dakar.
Batteur et chanteur, Sym Sam a débuté en 2010 avec des chansons de l’église. Ayant grandi à Dakar, Sym Sam habitait dans une maison à cour commune où à tour de rôle les voisins jouaient les cassettes des artistes comme Youssou Ndour, Fallou Dieng, Souleymane Faye, Abdou Guitté Seck, Viviane, Coumba Gawlo entre autres. « Les nouvelles sonorités et nouvelle rythmique m’ont beaucoup influencé et accompagné quand je suis venu au pays de la Teranga », dit-il.
Et de poursuivre: »Le projet FII LAA YARO Sym Sam veut témoigner mon appartenance au Sénégal et à cette culture qui est désormais encrée en moi à travers les rythmes et la langue utilisée. C’est un Album qui se penche vers une couleur Urban Galsen, Gospel et reflète les influences hip hop, Urban et tradi-moderne Sénégalaise accumulé toute ses années Une expérience faite avec la crème des artistes de la nouvelle scène Sénégalaise pour des titres qui présentent un parfait équilibre entre la douceur mélodique et les Rythmiques ».
L’album composé de 7 titres et 5 artistes invités comme Admow Flow, Xiirsa, Defa, Cool lams et Diaw Diop. « J’ai débuté avec la musique à l’église, et au fur et à mesure que je décide de faire une carrière solo, après avoir accompagné tellement d’artistes, en me rendant compte qu’avec tous ces artistes, je porte un peu une casquette d’arrangeur, et en composant des chansons à l’église pour la chorale et tout, j’ai décidé de faire de la musique pour une carrière solo », fait-il savoir. Dans la musique de son premier album, l’artiste estime n’y avait pas assez le Sénégal.
« Et au fur et à mesure, les gens dans la rue aussi, ou bien mes amis quand on se croise, parfois des gens sont choqués de m’entendre parler Wolof. C’est en quelque sorte une manière pour moi d’être reconnaissant envers ce pays, ce très beau pays qui m’a accueilli depuis l’âge de 5 ans, et qui ne cesse de me porter et m’apporter que du bien. Donc ce serait un peu incroyable de ma part de faire toute une carrière sans toucher un peu le Sénégal », soutient-il.
NGOYA NDIAYE