Depuis mars 2022, les ministères de la santé et de l’Action Sociale (MSAS) et de l’Education nationale (MEN) mettent en œuvre le projet d’amélioration de la santé reproductive des adolescents jeunes (PASSAJE) en collaboration avec Childfund Sénégal.
Selon le coordinateur des services de santé essentiels, Fendig Badji, ce projet a bénéficié d’une mise en œuvre conjointe par les ministères en charge de la santé et également de l’Education dans les districts sanitaires de Diourbel et de Thiès. « Il est parfaitement aligné à l’axe stratégique 3 du plan stratégique SRMÉNIA Nutrition 2024-2023 relatif au renforcement de la santé des adolescents et jeunes, qui constitue un axe transversal censé contribuer de manière significative à l’achat des objectifs des parties à savoir la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile » dit-il.
Et de poursuivre: » Les interventions déroulées à travers cet axe sont le renforcement de l’offre de services intégrés et adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes selon les standards comprenant la dimension de genre, y compris le handicap. La promotion de comportement à moindre risque par le renforcement de l’éducation sanitaire des adolescents et adolescents et jeunes, particulièrement ceux en situation de vulnérabilité pour une vie saine et sécurisée, l’adaptation de l’offre de services PF auprès de ces adolescents, le renforcement de la communication pour le changement social et comportemental dans le public grâce à des adolescents et des jeunes ». Il invite à continuer à travailler sans relâche pour maintenir les acquis et préviser les actions déroulées.
Pour le conseiller technique du ministère de l’éducation nationale, Saliou Séne, des efforts ont été fournis pour l’amélioration de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes. L »amélioration de la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes a un impact très fort qu’on pourrait mesurer sur l’amélioration de la qualité des apprentissages. Parce que, nous, notre cœur de métier, c’est l’éducation nationale. C’est un peu comment faire pour permettre à nos enfants, aux jeunes sénégalais qui constituent l’espoir de demain, comment leur permettre de pouvoir acquérir des connaissances qui permettent donc d’assurer le développement de ce pays. », explique-t-il.
Et de renchérir : »Il ne suffit pas simplement qu’il y ait un enseignant, une salle de classe et des connaissances à transmettre, parce qu’à côté de la transmission de ces connaissances, il y a d’autres facteurs qui interviennent. Ces facteurs, on peut les repérer dans ce qu’on pourrait appeler l’environnement des apprentissages. Il y a des interactions au niveau des attributs spécifiques à l’enfant et à l’enseignant, mais aussi entre l’enseignant et la salle de classe, la cour, les relations entre les adultes ». A l’en croire, tout cela conditionne la nature et la qualité des résultats des apprentissages de ces enfants. »Il s’agit de savoir si un garçon est plus à l’aise à l’école qu’une fille », fait-il savoir.
Le directeur de ChildFund- Sénégal, Alassane Drago, à travers une approche holistique, participative et inclusive, ce projet a contribué de manière significative à améliorer l’offre et l’utilisation des services de qualité en matière de santé sexuelle, ainsi que l’adoption durable avec un comportement favorable à la santé menstruelle et reproductive de plus de 25 000 jeunes dans les 16 écoles et 16 communautés possibles. « Les bons résultats de passage nous rappellent encore une fois l’importance d’un engagement collectif et durable pour le développement des enfants et des jeunes. Car investir dans le bien-être, c’est améliorer de manière durable l’impact des investissements sur le développement du capital humain d’une nation et garantir sa prospérité », soutient-il.
NGOYA NDIAYE