Alexeï Navalny, arrêté et emprisonné dès son retour en janvier en Russie, a été transféré de la prison de la région de Vladmir vers un lieu inconnu, a-t-il indiqué vendredi sur son compte Twitter, en citant ses avocats. Ce même jour, quarante-cinq pays, dont les États-Unis, l’Australie ou encore le Japon, ont exigé que Moscou le libère et que son empoisonnement fasse l’objet d’une enquête.
L’opposant russe Alexeï Navalny a été transféré de sa prison de la région de Vladmir vers un lieu inconnu, selon un message publié vendredi 12 mars sur son compte Twitter, citant ses avocats.
Quarante-cinq pays, dont les États-Unis, une grande partie de l’Europe, l’Australie, le Canada et le Japon, ont exhorté vendredi la Russie à le libérer, jugeant cette incarcération illégale. Les signataires du texte regrettent également que l’empoisonnement d’Alexeï Navalny – avec un agent neurotoxique de type Novitchok, conçu à l’époque soviétique, selon trois laboratoires européens – ne fasse pas l’objet d’une véritable enquête.
Dans un communiqué lu par le représentant de la Pologne au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, ces pays ont déclaré que les mesures prises par les autorités russes à l’encontre de l’opposant étaient « inacceptables et politiquement motivées ».