Le F24 a tenu ce mercredi sa première conférence de presse depuis les élections présidentielles et législatives de 2024. Lors de cette rencontre, les membres du F24 ont abordé plus sujets qui concerne le pays notamment, la récente perte de la mairie par Barthélémy Dias et analysé la gestion du nouveau régime en place.
Face à la presse, le F24 a dénoncé vigoureusement la révocation de Barthélémy Dias de ses fonctions de maire de Dakar et de député, ainsi que les récents affrontements survenus à la Mairie de Dakar. La plateforme a également évoqué par la voix de leur coordonnateur les brutalités policières notamment lors des événements récents à la Mairie de Dakar, où des portes ont été forcées. ‘’Nous pouvons dire qu’il devait être possible d’éviter cette brutalité qui a conduit à casser des portes au niveau de la Mairie de Dakar. Ce sont des choses qu’il faut éviter. On n’est pas d’accord de ces justices à deux vitesses. Ce sont des questions que nous pouvons assumer’’, a affirmé Mamadou Mbodj.
Pour ce qui est des déplacements du président de la république a critiqué les restrictions imposées aux citoyens lors des déplacements présidentiels et les excès de zèle observés chez certains policiers. ‘’C’est pourquoi, on peut dire qu’on n’est pas d’accord de ce qui s’est passé à Bakel (affaire Bougane Guèye Dany). On n’est pas d’accord pour que les citoyens soient stoppés dans leurs activités pendant plusieurs heures parce qu’un président de la République doit passer. Nous pouvons dire qu’il y a du zèle de la part des policiers. Il faut qu’ils comprennent qu’ils sont des serviteurs du peuple sénégalais’’, a fait valoir le coordonnateur de F24.
Revenant sur le cas de Barthélémy Dias, le F24 a rappelé que l’affaire était toujours en cours de traitement judiciaire. ‘’L’affaire de Barth est en cours et qu’un recours est même déposé. Lorsque tout sera clarifié, nous pourrons adopter des positions plus justes et consensuelles’’, a déclaré Mamadou Mbodj. Il a aussi précisé que la plateforme, bien qu’engagée, n’est ni une association des droits de l’homme ni un parti politique.
MADA NDIAYE