Les syndicalistes membres du Sudes exigent l’ouverture du campus pédagogique dans les plus brefs délais. Ils redoutent une année inachevée. Ce qui risque d’être dramatique.
L’université cheikh Anta Diop reste fermée suite aux saccages notées en son sein avec les incendies perpétrés au Cesti, à la faculté de droit entre autres. En effet le Sudes section Ucad veut une réouverture du campus pédagogique afin de sauver l’année. Selon les syndicalistes il faut une date fixe pour un redémarrage des cours. Pour Nazir Sarr membre il faut une réaction des autorités. « D’autres menacent planent avec la tenue de la présidentielle. Le gouvernement avait le temps quand même depuis le mois de juin de réparer ce qui pourrait l’être et de procéder à une reprise des cours au mis d’octobre. Nous risquons de perdre l’année et c’est urgent de mettre les moyens nécessaires » a dit le syndicaliste.
A l’en croire ils ont encore la chance d’enseigner et de ne pas perdre l’année. Même s’il n’existe aucun signe de reprise des cours le Sudes compte mettre la pression sur les autorités. « C’est un danger car toutes les universités vont reprendre. La solution c’est la reprise et la où il y a la possibilité de le faire mais il le faut. Au département d’histoire tout a été réparé et des le lendemain, les cours ont repris. Il y a eu des casses certes mais il faut le faire et ne pas fermer l’Ucad pendant deux mois » renchérit-il.
Dans une perspective électorale c’est-à-dire la présidentielle les syndicalistes redoutent déjà des tensions dans la mesure aussi qu’aucune information relative à cela n’a été communiquée. A ce titre il note que l’ucad est pas un espace politique mais pédagogique. « Nous sommes des enseignants et nous condamnons les actes de saccages. Mais il faut être au-delà car il revient aux autorités de prendre les mesures nécessaires et que les cours reprennent car ce ne sont pas toutes les facultés qui sont impactées », se désole notre interlocuteur.
Récemment la Fédération des élèves et étudiants de Dakar réclamait l’ouverture du campus pédagogique et exigeait des mesures d’accompagnement de la part de l’état. Selon ces élèves et étudiants « ce ne sont pas toutes les facultés qui ont subit ses saccagés. Il serait judicieux pur les autorités universitaire de penser aux apprenants en ouvrant le campus sociale et une universitaire car tout le monde ne peut bénéficier des enseignants en ligne. »
En assemblée générale le 11 octobre prochain les enseignants du supérieur seront en ordre de bataille et annonce une grève.
MOMAR CISSE