Le mandataire d’Ousmane Sonko en l’occurrence Ayib Daffé a indiqué que l’ancien président de la commission électorale nationale autonome à refusé de se substituer au directeur général des élections dans le retrait des fiches de parrainage pour le candidat Ousmane Sonko sous prétexte qu’il ne gère que les affaires courantes. Ainsi, pour Ayib Daffé, c’est la pression qui a fait reculer Doudou Ndir.
Le leader du Pastef devra encore patienter pour espérer voir la commission électorale nationale autonome lui remettre les fiches de parrainage en remplacement à la direction générale des élections. En effet, Ayib Daffé qui est par ailleurs mandataire du maire de Ziguinchor a révélé que Doudou Ndir qui vient d’être relevé de ses fonctions par décret présidentiel n’a pas voulu le recevoir comme l’a sollicité le collectif des avocats d’Ousmane Sonko qui l’a invité à se substituer à la direction générale des élections qui a opposé un niet catégorique à Ayib Daffé dans la délivrance des fiches de parrainage.
Le mandataire du leader du Pastef soutient que bien que Doudou Ndir n’est plus président de la CENA, il a toujours les pouvoirs de se substituer au directeur général des élections car, selon lui, les nouveaux membres de la commission électorale nationale autonome n’ont pas encore prêté serment. Pour lui, la requête déposée par les conseils d’Ousmane Sonko fait partie des affaires courantes dont fait allusion l’ancien président de la CENA. Dans ce sillage, le lieutenant du maire de Ziguinchor dénonce cet acte qu’il considère comme un « recul démocratique » et considère que la « CENA a reculé sous la pression ».
Mieux, Ayib Daffé mentionne que la démocratie sénégalaise est « paralysée » par le régime de Macky Sall qui, selon lui, tente par tous les moyens de bloquer la candidature de son mentor. Mais, le mandataire d’Ousmane Sonko indique qu’il ne baissera pas les bras et va continuer son combat jusqu’à l’obtention des fiches de parrainage dont ils ont besoin pour démarrer leur collecte.
Le député reste catégorique sur la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle de février 2024 car, d’après lui, le leader du Pastef garde toujours ses droits civiques et politiques. Ayib Daffé finit par lancer un appel aux démocrates et à toute l’opposition pour qu’ils unissent leurs forces dans le but de combattre les « dérives autoritaires » du régime de Macky Sall.
EL HADJI MODY DIOP