Dans son discours, Pr Bassirou Diomaye a dénoncé ce qu’il a qualifié de gestion financière désastreuse de son pays, mettant en lumière une série de scandales financiers qui menacent la stabilité économique nationale.
À peine installé, Pr Bassirou Diomaye a présenté les résultats d’un audit sévère, conforme à la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques, révélant une situation alarmante. Selon les premières conclusions, la gestion publique sous l’ancienne administration a été marquée par une légèreté inacceptable.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une dérive incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion des subventions totalement chaotique. Le Président Faye n’a pas mâché ses mots en décrivant les dérapages comme des manipulations volontaires et cachées, entraînant une explosion incontrôlée de la dette. Il a aussi dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, soulignant que ces pratiques ont sapé la crédibilité et la santé financière du pays.
Dans un acte de transparence rare, le Gouvernement a promis une revue exhaustive de ces révélations, en concertation avec les partenaires techniques et financiers. Le rapport, une fois validé par la Cour des comptes, sera publié pour que le public puisse juger de la gravité des manquements.
Le Président Faye a assuré que des mesures sévères seront prises pour identifier et sanctionner les responsables de cette gestion calamiteuse, réaffirmant son engagement à remettre le pays sur la voie d’une gouvernance financière rigoureuse et responsable. Ce discours marque le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité, dans un contexte où chaque décision sera cruciale pour redresser la situation économique.