Pus de 50 personnes sont mortes et des centaines d’autres sont tombées malades suite à l’apparition d’une maladie inconnue dans la province de l’Équateur, au nord-ouest de la République Démocratique du Congo.
Au nord-ouest du Congo, 53 personnes sont mortes et 419 autres sont tombées malades depuis le 21 janvier, après l’apparition d' »une maladie mystérieuse » dans deux villages éloignés de la province de l’Équateur. Les autorités sanitaires n’en connaissent toujours pas la cause et ne savent pas si les cas observés dans les deux localités touchées sont liés, a déclaré le porte-parole de l’OMS, mardi lors d’une réunion d’information de l’ONU. Selon des enquêtes préliminaires, le premier foyer épidémique a été identifié entre le 10 et le 13 janvier dans le village de Boloko.
Le bilan est inquiétant. Dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC),cette maladie a déjà emporté plus de cinquante personnes en à peine un mois, selon un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les premières victimes, trois enfants de moins de 5 ans, auraient été contaminées après avoir mangé de la chauve-souris. Elles ont ensuite développé les symptômes d’une fièvre hémorragique, et ont rapidement succombé à cette maladie pour l’heure inconnue.
Les premières victimes sont des enfants de moins de 5 ans qui avaient mangé une chauve-souris. Quelques heures après l’ingestion de l’animal, les enfants atteints de symptômes de fièvre hémorragique sont décédés.
Dans le village de Bomate, des cas d’infection ont été signalés et certains patients sont atteints de paludisme. Le délai entre l’apparition des symptômes (fièvre, vomissements et hémorragies internes) et le décès des victimes n’est que de 48 heures dans la plupart des cas étudiés. » Des enquêtes sur les cas et des recherches actives sont en cours dans les zones touchées, notamment dans les communautés, les églises et les établissements de santé « , informe l’OMS.