La directrice générale du Fonds Monétaire international reçue mercredi à Kinshasa par le président de la République démocratique du Congo pour sa première visite en Afrique depuis le début de la pandémie de coronavirus pour échanger sur la corruption.
Au centre des échanges entre Kristalina Georgieva et Félix Tshisekedi, le programme triennal conclu entre l’institution de Bretonwoods et Kinshasa il y a 5 mois. S’inscrivant dans le cadre de la facilité élargie de crédit du FMI. La bonne gouvernance était aussi menu de la rencontre.
‘’ J’ai eu l’occasion de saluer l’engagement réitéré du président à promouvoir une meilleure gouvernance et une plus grande transparence, y compris dans le secteur minier, ainsi qu’une meilleure gestion des finances publiques, car elles sont essentielles à une croissance forte et durable tirée par le secteur privé.’’, a déclaré Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds Monétaire international.
Autre aspect évoqué, le crédit carbone lié à la préservation de l’environnement.
» C’est dans les cadres de ces réformes internes au FMI, il est envisagé un fond pour la résilience qui sera mis en place vers la fin de l’année prochaine et qui comprendra un volet sur les questions de la durabilité environnementale. Et ça, ça nous concerne nous particulièrement en tant que la République démocratique du Congo et plus largement en tant que pays du bassin du Congo parce qu’il y a la question du crédit carbone, la question de la préservation des forêts. », a déclaré Nicolas Kazadi, ministre congolais des finances.
Kinshasa attend du FMI, le décaissement d’environ 1,5 milliard de dollars dans le cadre du programme triennal et une autre enveloppe issue de ‘’ Droits de tirages spéciaux’’. La croissance de la République démocratique du Congo devrait atteindre 5,4% cette année et 6,4% l’année prochaine, contre 3,7 et 3,8% respectivement pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.