Le projet Children for Change (C4C), qui vise l’amélioration des conditions d’apprentissage, cible 1015 enfants talibés issus de 24 ”daaras” (écoles coraniques) des communes de Diokoul Mbelbouck et Kaffrine, région du centre du Sénégal, a-t-on appris de son coordonnateur national. Ce projet est piloté par SOS Villages d’enfants au Sénégal et s’inscrit dans une logique de prise en charge des enfants talibés, afin qu’ils puissent jouir de leurs droits de base et être protégés contre les violences, abus, exploitations et négligences”, a expliqué Codé Diop.
M. Diop s’exprimait lundi au terme d’une cérémonie organisée par les responsables du projet Children for Change pour remettre aux écoles coraniques concernées des kits composés de nattes, matelas, moustiquaires, barils pour stockage d’eau et de lave-mains, en présence du maire de Diokoul, Sett Diop. Il y avait aussi le chef du service départemental de l’action sociale, Modou Tine, et le président de l’association départementale des maitres coraniques de Kaffrine, Ibrahima Loum.
Des lampes solaires ont été installées par le projet au profit des écoles coraniques concernés qui ont également bénéficié de latrines, a indiqué le maire de Diokoul, maire de Diokoul, Sett Diop.
Des hangars et table-bancs pour les écoles communautaires de base ont également été installés dans les 24 “Daaras” bénéficiaires, a-t-il signalé. “Dans le cadre de la prise en charge sanitaire, l’ensemble des enfants talibés [553 à Diokoul et 381 à Kaffrine] ont été enrôlés dans les mutuelles de santé”, de même les 24 “Daaras” en question “ont bénéficié chacun d’une boite à pharmacie pour les soins d’urgence”, a ajouté l’édile.
Children for Change est un projet quinquennal financé par Sos Villages d’enfants avec le soutien de la coopération belge au développement, pour un financement de 459 millions de francs CFA. Il a contribué au financement des activités génératrices de revenus au profit des 24 maitres coraniques concernés, des parents biologiques de leurs apprenants et de leurs marraines communément appelées “ndéyou Daaras”.