L’information sur l’augmentation du prix du riz risque de créer beaucoup de polémiques ces jours à venir. Ce n’est ni une tendance stagnante ou baissière, mais plutôt, haussière, qui risque de faire grincer des dents. Ce mardi, il a été noté une hausse significative sur le prix au kilogramme de riz, notamment le riz indien parfumé 100% brisé.
On se rend compte qu’il y’a une augmentation généralisée du prix du riz. Selon certains opérateurs joints par téléphone, la hausse dépasse les 50 francs Cfa par kilogramme. Plusieurs catégories de riz ont connu une augmentation chez les détaillants, mais le riz parfumé indien semble légèrement plus impacté. Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois Yessal, explique qu’il y a 3 000 tonnes qu’il doit en c moment écouler pour quelqu’un. Et il doit vendre le kilo au grossiste à 390 francs . Si on apprend que cela a augmenté, c’est parce qu’il y a un défaut de subvention.
Des conséquences pour les consommateurs
Les consommateurs ressentent durement ces hausses. Le prix du kilogramme de riz non parfumé est passé de 350 à 500 francs Cfa, tandis que le sac de riz non parfumé, qui coûtait auparavant 17 000 francs, est maintenant vendu à 19 000 francs Cfa. Ces augmentations touchent tous les segments du marché, des grossistes aux détaillants, et par conséquent, les consommateurs finaux.
Retenons que la hausse des prix du riz est un symptôme d’un problème plus profond. La fin des subventions et l’absence de solutions structurelles pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité, rendent la situation particulièrement difficile selon les acteurs.
Le besoin d’une intervention durable se fait de plus en plus pressant, pour éviter que les consommateurs ne soient continuellement pénalisés par des fluctuations imprévisibles et souvent exorbitantes, des prix des produits alimentaires de base. Face à cette crise, il est crucial que les autorités et les acteurs du marché trouvent une solution durable pour réguler les prix du riz et autres denrées essentielles.