450 enfants des différentes communes étaient en communion en vue d’apporter une réponse efficace et efficiente à la cause des enfants et promouvoir leur participation dans des questions leur concernant. SOS Villages d’Enfants Dakar en collaboration avec les clubs d’enfants a organisé une journée de célébration pour interpeller les maires sur la question enfantine.
Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989. En 1954, l’Assemblée générale a recommandé à tous les pays d’instituer une Journée mondiale de l’enfance, qui serait une Journée de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants . D’après les club des enfants, cette année les enfants souhaiteraient faire entendre leurs voix et parler ainsi aux élus Iocaux (Maires, conseillers, déléguées de quartiers) sur les sujets qui les concernent. De la santé, en passant par l’éducation et la lutte contre les maltraitances et discriminations, et les appellent à créer un meilleur être.
Plus de 450 enfants des programmes Villages d’Enfants SOS habitant des communes de Guinaw Rail Nord, Guinaw Sud, Pikine Est, Pikine Ouest, Grand Médine et Mermoz-Sacré-Cœur ont répondu présents. Selon Fatoumata Bintou, « c’est avec un immense plaisir que nous nous retrouvons ensemble aujourd’hui avec vous pour la célébration de la journée mondiale de l’enfance. Cette journée est une occasion exceptionnelle pour le monde entier dans la mesure où elle offre à chacun et chacune d’entre nous une occasion unique de sensibiliser le public aux droits de l’enfant, de promouvoir et de mettre en lumière ceux-ci, mais aussi de transformer cette date en actes concrets en faveur des enfants partout dans le monde », déclare-t-elle.
Etant en face aux dangers et problèmes de protection qui guettent les enfants au quotidien dans la banlieue dakaroise, les enfants de la région plus particulièrement à Pikine ne sauraient être à l’aise si les personnes intègrent davantage la dimension protection dans vos programmes et budgets pour un meilleur être des enfants.
Pour le deuxième adjoint au maire de la commune de Guinaw Rail Sud, Ibrahima Pouye, cette journée du 20 novembre est mémorable, car elle marque la déclaration pour le droit des enfants. « Nous sommes venus communier avec les enfants parce que se sont nos enfants, la voix des enfants doit compter. Ils sont une couche vulnérable et ont besoin d’une protection et de l’encadrement. Nous devons veiller à ce que demain qu’ils puissent exceller par rapport aux autres enfants du monde », lance notre interlocuteur. A l’en croire, c’est leur combat ccar ils ont commencé à le mener depuis 2014 avec Enda. Il a invité ses collègues maires de façon unanime pour qu’ils puissent porter le combat des enfants.
DJANGA DIA