Thierno Bocoum, le président du parti Agir, a annoncé qu’il ne se présentera pas à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision est le résultat de nombreuses réflexions et s’inscrit dans une volonté d’éviter de participer à une ‘parodie politique’, comme il l’a exprimé. C’est un choix qui diffère de la tendance actuelle, avec plus d’une centaine de candidats déclarés pour la prochaine élection.
Malgré sa non-candidature, Bocoum et son parti comptent s’impliquer ‘totalement et loyalement’ dans le choix du futur dirigeant du pays. Il a souligné l’importance de faire un choix judicieux pour le bien du pays et la prospérité de ses habitants. Pour lui, les défis futurs du Sénégal méritent une attention particulière.
Le président d’Agir a également exprimé son engagement à mettre la jeunesse au centre des préoccupations. Il a noté que l’Afrique a la population la plus jeune au monde, ce qui nécessite une augmentation des investissements dans les facteurs de développement économique et social.
Bocoum a également mentionné l’importance de l’industrialisation, de l’agriculture et du tourisme comme moteurs du développement. Il espère que le Sénégal pourra devenir un modèle en Afrique et dans sa sous-région. Agir promet de lutter pour une meilleure administration de la justice, la protection des ressources et un combat sincère contre la corruption. ‘Tourner la page du népotisme et de la mal gouvernance’ est un des objectifs principaux du parti.
Pour rappel chaque candidat doit se préparer à débourser une somme considérable de 30 millions de francs. Ce montant sera exigé une fois que leur candidature sera officiellement validée. Pourtant, cette somme n’est pas garantie d’être remboursée. En effet, seuls les candidats qui obtiennent au moins 5% des suffrages peuvent espérer être remboursés de leur caution.