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Elections Présidentielle 2024: Le ministre de l’Intérieur annonce une révision des listes électorales
Elections Présidentielle 2024: Le ministre de l’Intérieur annonce une révision des listes électorales

Présidentielle 2024 : Le scrutin aux candidats incertains

L’élection présidentielle 2024 s’annonce assez paradoxale. D’un côté, cela tient au fait qu’à sept mois des joutes électorales, la mouvance présidentielle est toujours en quête d’un candidat  malgré la charte signée mardi dernier au sein de Benno Bokk Yaakaar, rien ne présume que le candidat qui sera choisi par Macky Sall fera l’unanimité au sein de la coalition. De l’autre côté, même si les déclarations de candidature se multiplient, le filtre du parrainage est encore là. Sans oublier la reconfiguration de l’opposition avec l’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall et le cas Ousmane Sonko.

 A sept mois de l’élection présidentielle on se demande encore qui sera le candidat de la mouvance présidentielle. Ajouté à cela, le principal opposant Ousmane Sonko, est emprisonné pour différents crimes et délits. Le 3 juillet dernier, Macky Sall, a annoncé qu’il ne se représentera pas à l’élection présidentielle de 2024. Sur ce, des noms ont bruissé de partout mais ses partisans affirment lui avoir donné carte blanche pour le choix du candidat qui portera les couleurs de leur mouvance. Cependant, plus d’un mois après, Macky Sall peine encore à trouver un candidat consensuel. Pour preuve, lors de sa dernière rencontre, la coalition Benno Bokk Yakaar a fait signer aux candidats à la candidature une charte intitulée «Pacte d’honneur devant Dieu». Toutefois, il en est sorti que plusieurs prétendants n’ont pas adhéré à la charte qui contient dix points. Parmi ceux-ci : « Le candidat choisi doit poursuivre le travail de la coalition » ; « Le candidat doit bénéficier du soutien des autres candidats» ; « Rester fidèle aux idéaux du BBY : gagner ensemble, gouverner ensemble ».

Ce désaccord au sein de la coalition présidentielle en dit long sur les risques d’une implosion après la révélation de son candidat. D’autant plus que certains leaders de la coalition au pouvoir ont déjà en ligne de mire une candidature même si pour le moment ils affûtent les armes et laissent courir la rumeur.

Reconfiguration de l’opposition avec l’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall

L’éligibilité de Karim Wade et de Khalifa Sall risque encore de changer les cartes. Exclus à l’élection présidentielle de 2019 à cause de leurs condamnations dans des affaires financières, ils devraient être en lice en 2024. L’Assemblée nationale a acté leur éligibilité le samedi 5 août, en adoptant la réforme du Code électoral.

Si le texte défendu par le gouvernement est promulgué, Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade, s’annoncent parmi les principaux candidats à la présidentielle de février 2024. Et ce replacement de Khalifa Sall et de Karim Wade pourrait conduire à une reconfiguration de l’opposition sénégalaise, même si leurs candidatures semble encore en suspens, en raison de l’épée de Damoclès que constituerait l’amende consécutive à la peine infligée par le tribunal.

Le cas Ousmane Sonko

Autre facteur qui semble faire de la présidentielle de 2024 un scrutin dont les cartes sont brouillées, c’est le cas du principal leader de l’opposition Ousmane Sonko, malgré ses multiples déboires judiciaires. Inculpé pour différents crimes et délits dont « complot contre l’autorité de l’Etat », « appel à l’insurrection », placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet dernier, et son parti dissout, le maire de Ziguinchor reste encore éligible.


 

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