Les médias Kenyans avaient informé dimanche soir d’une rencontre entre les quatre candidats à la présidence de la CAF à Rabat. Les détails de la rencontre ont surpris plus d’un surtout que la FIFA serait derrière cette réunion avec comme objectif élire le candidat milliardaire sud-africain Patrice Motsepe.
Invité dans l’émission Galaxie Sports sur la RTS 1, Aliou Goloko qui fait partie de la cellule de communication du candidat Augustion Senghor confirme des “discussions qui ont commencé à Rabat” mais qui selon lui ne “sont pas encore achevées”. D’ailleurs, l’on informe une prochaine rencontre en Mauritanie.
“Oui, il faut le dire c’est une réalité” répond t’il d’emblée pour confirmer les infos d’hier des quotidiens sportifs Record et Stades. “C’est un sujet qui a été posé sur le table à Rabat ce week-end où les quatre candidats à la présidence de la CAF étaient présents. Ils étaient là-bas sur invitation de la fédération marocaine de football pour discuter pour trouver un consensus autour du football africain. Un bon pas en avant a été fait autour du consensus autour de la famille du football africain. L’unicité des programmes est le plus important, pas les postes” ajoute t’il.
Selon l’expert média de la CAF, ces discussions entamées ont pour intérêt de mobiliser la famille du football africain. “Tous les quatre candidats, à un moment donné de leurs programmes, ont parlé d’unité, de consensus, de la nécessité de ramener ensemble toute la famille du football. Augustin Senghor en premier. Rappelons nous de la devise de sa campagne “pour un football africain uni”. C’étaient les mots clés de l’annonce de sa candidature et en plus de la présentation de son programme. Et c’est au tour de cet idéal, de cette envie de faire l’unité du football africain qui est une initiative tripartite entre la FIFA, la fédération royale marocaine de football et la fédération égyptienne de football.”
Patrice Motsepe, président de la CAF – Augustin Senghor,1er vice-président – Ahmed Yahya, 2e vice-président. Tel serait le schéma proposait par “les décideurs de la CAF” Alors qu’on annonçait le candidat ivoirien “out” de la proposition faite à Rabat. Goloko dément et révèle que Jacques Anouma faisait partie des longues échanges entre les quatre candidats. “Cette option a été effectivement posée sur la table mais pas sans Jacques Anouma. Il y’a eu un conclave pendant plusieurs heures seulement entre les 4 candidats. Ils ont décider chacun de se retrouver le week-end prochain à Nouakchott en marge de la finale de la CAN U20 pour pouvoir peaufiner cette proposition. Voir si elle arrange l’ensemble des acteurs du football africain”.
Fortement critiqué par ce renversement de la situation qui démontre une fois de plus l’ingérence de la FIFA dans la gestion de la CAF notamment de ses élections, Goloko tente d’expliquer l’avantage de cette proposition. “Motsepe est visiblement soutenu par la FIFA, le Maroc, l’Egypte et es 14 pays de la COSAFA. Le CECAFA (11 pays) qui a toujours été considéré comme un parent pauvre de cette institution, c’est la zone centre a exigé pour cette élection: une représentativité au sein du comité exécutif de la CAF par cooptation, un poste de vice-président et un poste au conseil de la FIFA en échange d’une vote commune. On rentre dans un schéma où chaque pays joue ses intérêts.”