
Avec une concession minière sur 25 ans, grande côte coopération (GCO) qui exploite le zircon et trois autres variétés de ressources minières à Diogo et Lompoul, mise sur le respect de l’environnement. L’entreprise a organisé une visite de presse pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur les quinze années qui restent.
L’extraction de ressources minières est souvent critiquée par les populations et la société civile. Pour lever un coin de voile sur leur champ d’activité, Grande Côte Coperation a tenu une visite de presse. Selon l’environnementaliste, Dr Ramata Talla de ladite structure, la faune et la flore sont caractérisées en même temps. « On sait ce qu’il y a avant l’exploitation. Après la caractérisation de la situation de référence, on va voir avec la communauté locale et en même temps avec les services des eaux et forêts pour discuter de ce qu’il y avait avant et de ce qu’il y a à refaire après », dit-il. Et de poursuivre : » Le département environnement fait le suivi de la gestion de la biodiversité. On regarde donc ce qu’il y a à déplacer les espèces rares, les espèces mononcées ou vulnérables et on essaye de les déplacer avant le défrichement ». Après cela, elle indique qu’il y a l’exploitation minière proprement dite qui va effectuer le défrichement et abattre l’ensemble des arbres qui se trouvent dans le site. « Une fois l’exploitation finie, on passe donc au proliférage, c’est-à-dire de remettre à niveau la topographie pour être le plus proche possible de l’état initial. Il s’agit de procéder sur une différence de plus ou moins de 2 mètres de l’état initial et après l’exploitation », explique-t-elle. Passé cette étape, le reboisement prend place pour réhabiliter le site qui commence par la pépinière. « Nous en disposons au niveau de GCO où on sème les jeunes plants suivis jusqu’à maturation pour les amèner sur le site pour la plantation », soutient-elle. L’experte renseigne que les filets brise-vent permettent de diminuer l’érosion et de fixer les dunes. « On passe à l’épandage de la fumure animale qu’on achète au niveau des villages et zones environnantes qui permet d’enrichir le sol », fait-elle savoir. Et d’ajouter : »Cette fumure nous apporte aussi de la semence parce que c’est très riche en semence avec les animaux qui broutent les herbes et qui y laissent des semences ». En ce sens, elle fait savoir que les services des eaux et forêts et l’Etat viennent faire des visites de prospection et de vérification pour valider la qualité du sol et de la végétation. « GCO a restitué 85 hectares en 2022 et en 2023, on devrait restituer 150 hectares qui n’ont pas encore été restitués.