Uploader By Gse7en
Linux rewmi 5.15.0-126-generic #136-Ubuntu SMP Wed Nov 6 10:38:22 UTC 2024 x86_64

Préservation de l’environnement: GCO coopération lève un coin du voile

IMG 20250415 WA0243
GCO, Préservation de l’environnement

Avec une concession minière sur 25 ans, grande côte coopération (GCO) qui exploite le zircon et trois autres variétés de ressources minières à Diogo et Lompoul, mise sur le respect de l’environnement. L’entreprise a organisé une visite de presse pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur les quinze années qui restent.

L’extraction de ressources minières est souvent critiquée par les populations et la société civile. Pour lever un coin de voile sur leur champ d’activité, Grande Côte Coperation a tenu une visite de presse. Selon l’environnementaliste, Dr Ramata Talla de ladite structure, la faune et la flore sont caractérisées en  même temps. « On sait ce qu’il y a avant l’exploitation. Après la caractérisation de la situation de référence, on va voir avec la communauté locale et en même temps avec les services des eaux et forêts  pour discuter de ce qu’il y avait avant et de ce qu’il y a à refaire après », dit-il. Et de poursuivre : » Le département environnement fait le suivi de la gestion de la biodiversité. On regarde donc ce qu’il y a à déplacer les espèces rares, les espèces mononcées ou  vulnérables et on essaye de les déplacer avant le défrichement ». Après cela, elle indique qu’il y a l’exploitation minière proprement dite qui va effectuer le défrichement et abattre l’ensemble des arbres qui se trouvent dans le site. « Une fois l’exploitation finie, on passe donc au proliférage, c’est-à-dire de remettre à niveau la topographie pour être le plus proche possible de l’état initial. Il s’agit  de procéder sur une différence de plus ou moins de 2 mètres de l’état initial et après l’exploitation », explique-t-elle. Passé cette étape, le reboisement prend place pour réhabiliter le site qui commence par la pépinière. « Nous en disposons au niveau de GCO où on sème les jeunes plants suivis jusqu’à maturation pour les amèner sur le site pour la plantation », soutient-elle. L’experte renseigne que les filets brise-vent permettent de diminuer l’érosion et de fixer les dunes. « On passe à l’épandage de la fumure animale qu’on achète au niveau des villages et zones environnantes qui permet d’enrichir le sol », fait-elle savoir. Et d’ajouter : »Cette fumure nous apporte aussi de la semence parce que c’est très riche en semence avec les  animaux qui broutent les herbes et qui y laissent des semences ». En ce sens, elle fait savoir que les services des eaux et forêts et l’Etat viennent faire des visites de prospection et de vérification pour valider la qualité du sol et de la végétation. « GCO a restitué 85 hectares en 2022 et en 2023, on devrait restituer 150 hectares qui n’ont pas encore été restitués.

Plus les 245 qu’on doit restituer en 2024 mais également 400 et quelques hectares qui concernent l’oasis du désert qu’on doit restituer.  Donc cette année, cela nous fait à peu près 1000 hectares à restituer à l’Etat qui sont prêts. Actuellement, 400 hectares sont déjà réhabilités par GCO et  prêts à être restitués à l’Etat. Sans compter plus les 500 et quelques hectares qui sont à l’oasis qui doivent être aussi restituées à l’Etat », explique-t-elle. Elle précise que l’avis des habitants comptent aussi pour le choix des espèces à planter.
Frédéric Zanklan, directeur général de Eramid: » Les populations locales sont soutenues par des infrastructures sociales de base »
Pour le directeur général d’Eramit, Frédéric Zanklan, dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises, des infrastructures comme une école, un poste de santé, une mosquée ont été construites indispensable pour le bien-être des populations dans les quatre villages de recasement. »L’objectif est de reconstituer un peu le tissu sociologique comme on l’avait auparavant », dit-il. Sur le recrutement de la population locale, il indique que sur  2.900 personnes qui travaillent chez eux, dans leurs opérations, 35% proviennent du bassin local. « Nous ne pouvons pas employer tout le monde, mais on fait des efforts considérables pour favoriser l’emploi local. Nous avons mis en place des GIE de femmes et de jeunes que nous avons financées pour lancer des activités économiques et reconstruire un peu le cadre économique qu’ils avaient avant », laisse-t-il entendre. Sur cette liste s’ajoute la mise en place d’une cantine scolaire offerte pour favoriser la scolarisation des enfants surtout des jeunes filles. « Nous développons les activités de maraîchage, de pêche et d’agriculture à hauteur de 1,6 million d’euros injectés. Cela va consister à la formation, la montée en compétence,  de l’accompagnement dans la recherche de financement, mais aussi à la construction d’infrastructures frigorifiques pourconserverlesrécoltes », ajoute-t-il. Il précise que l’entreprise agit dans le strict respect de l’environnement. « Notre processus minier n’inclut pas l’utilisation de produits chimiques », martèle-t-il.

Vérifier aussi

Affaire Farba Ngom : Taxawu Senegaal condamne et dénonce une « instrumentalisation des institutions »

Liberté provisoire encore refusée pour Farba Ngom

L’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) a rendu sa décision sur la demande de liberté provisoire …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *