Politique Sénégalaise: L’opposition face à son destin 

L’Alliance pour la République (Apr), le Parti socialiste (Ps), l’Alliance des forces du progrès (Afp) et bien d’autres sont dans ce schéma.  A cette donne, s’ajoute l’émergence d’une nouvelle forme de communication, celle-là digitale qui se généralise à travers le monde notamment aux États-Unis, en France et au Sénégal.

Les partis classiques ont eu du mal à s’adapter à ce contexte, ce qui explique leur difficulté à mobiliser et à gagner des élections.  D’où le troisième type de problème qui est le spectre des défaites successives surtout à la présidentielle et aux législatives.  Alors, il faudra, pour ces partis, se réinventer d’autant plus que le contexte actuel est peu favorable aux activités politiques d’opposition. Car, manifestement, les populations ont décidé de proroger la période de grâce dont bénéficiait le régime actuel au pouvoir.  Cela passe par la refonte des appareils des partis, asseoir un leadership nouveau et s’adapter à la nouvelle forme de communication politique qui a fait gagner Obama et Trump aux États-Unis et Macron en France, pour ne citer que ceux-là, ont été élus.

A défaut, ces partis vont continuer à être dépassés pour être complètement oubliés.  En tout état de cause, le contexte politique actuel va forcément évoluer pour aboutir, dans les prochains mois, à une désaffection progressive d’une partie du public qui aura, inévitablement, tourné le dos aux dirigeants actuels. Ce sera alors le moment idéal pour cette opposition de rebondir pour assoir un discours qui porte.

Mais, il appartient aux états-majors politiques de se préparer à cet inévitable état de fait.  A défaut, des leaders émergents vont profiter de la situation exactement comme le Pastef a su le faire.