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Plus de 16 milliards en renfort contre l’érosion côtière

La Banque mondiale a approuvé un financement d’urgence de 30 millions de dollars, soit plus 16 milliards pour le relogement de 10 000 personnes menacées par la montée du niveau de la mer à Saint-Louis.

Le conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé 30 millions de dollars soit plus 16 milliards pour lutter contre lésion côtière à Saint-Louis. Le projet géré Waca-Sénégal placé sous la tutelle du ministère de l’environnement et mis en œuvre par la Direction de l’environnement et des établissements classés a pour objectif de renforcer la résilience des communautés  et des zones ciblées sur le littoral.  Sur ce, les communautés de pêcheurs touchées par l’extension du système, les habitants de l’ile de Gorée, les populations de la langue de Barbarie, les iles de la rive droite de l’estuaire de la Casamance et les usagers des routes protégées sont les bénéficiaires direct du projet. A cela s’ajoutent  les bénéficiaires indirects qui concernent la population de la région de Dakar et de la ville de Saint Louis. Ainsi, le projet comprend quatre composantes que sont : le renforcement de l’intégration régionale en matière de gestion du littoral, le renforcement des institutions et des politiques nationales mais aussi, les investissements physiques et sociaux et  la coordination. Pour ce qui est de la ville de Saint Louis le projet WACA a planifié au titre de la composante 3, la réalisation d’un certain nombre d’activités de renforcement de la résilience des populations de la langue de Barbarie et la restauration des écosystèmes de la réserve de biosphère transfrontalière du delta du Sénégal.  A cet effet, la durée du projet  WACA est prévue sur une période de cinq ans à savoir 2018-2023 et prévoit d’injecter un fonds d’un montant de 357.570.020 au titre du financement des projets socio-économiques et des projets d’intérêt communautaire identifiés par les populations réinstallées dans cette zone.

5 à 6 mètres de plage perdus chaque année

Selon les analyses de la Banque mondiale, « au cours des dernières années, l’érosion côtière,  le long de la Langue de Barbarie s’est accélérée, affichant une perte de 5 à 6 mètres de plage par an ». La péninsule abrite environ 80 000 personnes, dont une part significative de pêcheurs. Exposée aux aléas du changement climatique, la Langue de Barbarie subit aussi la décision prise en 2003 par le gouvernement du président Abdoulaye Wade d’ouvrir une « brèche » devant faciliter la lutte contre les inondations et l’accès des pêcheurs à la mer.  Ce qui est une décision catastrophique. « Cette brèche, de 4 mètres au départ, a atteint 5 200 mètres de large en février 2015, changeant les caractéristiques biophysiques de la zone », rappelait début septembre Djiby Bambou. En effet, Elle atteint plus de douze kilomètres de large aujourd’hui


ANNA THIAW(STAGIAIRE)

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