Repartir sur la base d’actes concrets : c’est l’objectif que s’est fixé le Sénégal. Lors de la cérémonie de lancement, il a été question de financement du Plan quinquennal 2025-2050. Selon les autorités il s’agira de mobiliser 18500 milliards de Francs CFA.
Redresser impulser et accélérer : tel est le leitmotiv sur lequel le nouveau régime compte s’appuyer en vue d’impulser une nouvelle démarche, une nouvelle vision basée le « Sénégal 2050. » Une stratégie qui vise vers un avenir plus clair et créer un cadre harmonieux. Pour cela, les autorités misent sur un plan quinquennal (2025-2029) de près de 18.500 milliards de francs CFA pour son financer leur plan selon le directeur général de la planification et des politiques économiques, Souleymane Diallo.
A ce titre, les ambitions du plan sont claires : le Sénégal aspire à tripler son revenu par habitant d’ici 2050, passant de 1 500 à 4 500 USD. En outre, le pays prévoit de maintenir un taux de croissance annuel moyen de 6 à 7 %. Outre la croissance économique, l’accent est mis sur la réduction significative de la pauvreté, ainsi que sur une inclusion sociale et territoriale renforcée, répondant ainsi aux défis majeurs de l’ère actuelle. Pour une Nation souveraine, juste et prospère : tel est le vœu émis par les autorités lors du lancement de l’agenda « Sénégal 2050 ». Selon Souleymane Diallo, les autorités misent sur une croissance économique moyenne de 6,5 à 7 %, entre 2025 et 2029. Durant la même période, l’inflation doit rester autour de 2 %, en dessous du seuil de 3 % fixé par l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
A ce titre, « le plan 2025-2029 prévoit en même temps un « reprofilage » de la dette publique, dans le but de la réduire de 84 % à 70 % du PIB. La décentralisation, la réforme des finances publiques, de la gestion des terres et de la justice font partie des chantiers de l’État », a indiqué le fonctionnaire.
Le plan quinquennal prévoit la construction d’un système de santé performant et accessible à tous, sachant qu’il est urgent d’ériger un système de protection sociale inclusif et efficient au cours des prochaines années. A cela s’ajoute la consolidation de l’État de droit de même que la réforme des institutions nationales et de l’Administration publique.
A en croire le Directeur de la Planification Souleymane Diallo, nous sommes dans une étape qui marque un moment décisif dans la mise en œuvre d’une vision à long terme. « Les pouvoirs publics vont promouvoir un modèle de développement endogène, à partir des pôles territoires, lesquels vont reposer sur les potentialités de chaque partie du pays. D’ailleurs, la stabilité du pays et l’intégration régionale font partie des priorités définies par les autorités sénégalaises en vertu de l’engagement africain qu’elles prônent en matière de politique étrangère », a-t-il noté. Ce faisant, le financement domestique sera une approche sur laquelle le pays va miser et mettre l’accent sur l’attractivité de l’environnement des affaires et le développement du secteur privé restent des priorités.
MOMAR CISSE