Ashraff 30 n’est plus un artiste qui se présente au public car il vente une carrière de plus de 30 ans de musique avec un background de 4 albums, une IP et de nombreuses collaborations avec des artistes du monde entier.
Né à Dakar (Sénégal), Ashraff 30 fait ses premiers pas sous la guidance de son père, un grand amateur de musique et un profond connaisseur du genre reggae.
Ashraff 30 a développé son goût musical dès son enfance en écoutant des vinyles de la collection reggae de son père. Bob Marley, Peter Tosh, Jimmy Cliff et Alpha Blondie ne sont que quelques-uns des artistes qui ont façonné la culture musicale de l’artiste. L’ hip-hop a également joué un rôle fondamental dans sa carrière artistique, à une époque où le genre, surtout au Sénégal, dominait le mainstream. Dans le hip-hop, Ashraff 30 a affiné ses compétences en écriture, mais c’est dans le reggae qu’il a trouvé son équilibre pour s’exprimer.
En 2006, il remporte le prix du meilleur interprète Lucio Battisti lors du concours Musica Controcorrente. En 2007, il fonde son premier groupe de reggae avec des musiciens italiens Kayamama. En 2008, leur premier EP intitulé « Tambali », qui signifie « le début » en wolof, sa langue maternelle. En 2011, il remporte le concours « Emergency » à l’Alcatraz de Milan. En 2013, avec Kayamama son premier album « On the way », suivi d’une tournée italienne très réussie. En 2014, Kayamama est classé parmi les 3 meilleurs groupes de reggae en Italie lors du concours ‘Rototom Sunsplash’.
En 2016, son premier album solo « Colours and Cultures », 11 titres qui parlent d’amour, d’intégration, de culture africaine et d’expériences vécues en première personne par Ashraff jusqu’à la recherche introspective de soi-même, en vue d’un avenir pas trop lointain où des personnes de différentes cultures, religions, langues et couleurs de peau pourront vivre en harmonie et en sérénité. C’est également l’année du featuring avec Steve dans « Loser’s Ring » et Piero Dread dans « Not so Easy ».
En 2017, « Colours and Cultures African Tour » 20 DECEMBRE JUST FOR YOU – 22 DECEMBRE TEN BI (SALY PORTUDAL) – 24 DECEMBRE THÉÂTRE DANIEL SORANO – 26 DECEMBRE DAKAR REGGAE FESTIVAL – 3 JANVIER TENIS CLUB. En 2018, il annonce la sortie de l’album « Nostalgy »; il lance le featuring avec Sista Awa Fall dans la chanson « Remember that », Ombre Zion & Sangue Bi dans la chanson « Jambaar Door Waar ». En 2023, il nous présente son premier album acoustique avec de nombreuses collaborations avec des artistes sénégalais, ses compatriotes (LEK SEN – LIDIOP – IBSON – AWA FALL).
Cette année, pour célébrer ses 30 ans, l’artiste nous offre un cinquième album intitulé REMEDY. Comme le mot lui-même nous l’enseigne, qui parle de REMEDY parle de guérison, ou encore mieux de solutions. En ce moment historique particulier, ce dont nous avons le plus besoin est certainement une guérison spirituelle, c’est pourquoi l’artiste oriente ses réflexions dans cette direction dans cet album. Il déclare fermement l’art comme sa vocation au moment où la musique est son bouclier pour mener ses combats et se définit comme avocat de sa nation dans la chanson « MA VOCATION » d’ailleurs la seule chanson en français de cet album. Il appelle tout le monde vers la bonté, au pardon et à la tolérance dans “HOLY SHADOW” (ombre bénie).
Ashraff est plus que jamais convaincu que la bonté est la vertu la plus puissante au monde et qu’une âme pure est toujours protégée par la bénédiction divine et qu’il est tout simplement impossible de la toucher tout comme l’ombre « WHO GOD BLESS NO ONE CURSE« . Il aborde également le thème de l’amour en décrivant une très belle histoire à première vue avec “ONE MORE TIME”, mais cette fois l’artiste va plus loin en mettant en evidence pourquoi les relations ne fonctionnent pas avec “ALL WE NEED” et en donnant un exemple d’amour détruit dans “KAMTI KAMTI” causé par des préjugés culturels, la hâte et l’opportunisme.
La gratitude ne manquera pas à l’appel dans la chanson “SANTATI” en collaboration avec sa sœur et artiste afro-beat Citah car les gens ont souvent tendance à considérer comme acquis ce qu’ils ont et continuent à se plaindre de ce qu’ils n’ont pas. Il ouvre une parenthèse sur le plus grand mystère de l’histoire (la mort) en dédiant une chanson à l’un de ses meilleurs amis et compagnon dans cette passion qu’est la musique, qui nous a quittés “SEMOU” et réinterprète un chef-d’œuvre du maestro MARLEY “I KNOW” ; les deux titres nous rappellent combien la vie est précieuse. Il lance un message fort aux jeunes avec “SONDJ” pour leur rappeler que la persévérance et la passion sont la clé du succès, mais il insiste également sur le mot dignité avec “NAWLE”, sans quoi les deux premiers perdent leur valeur. Il réaffirme le concept d’unité face à la situation politique décadente actuelle au Sénégal avec “HAND ON BACK” car seul un peuple uni peut changer l’histoire. Mais comment rester unis dans un monde plein d’hypocrisie? Question fondamentale dans la chanson “NIT MO LEUNDEUM”