L’Amicale des diplômés sénégalais de l’ex-URSS a tenu un forum de l’expertise. L’objectif est de stimuler, renforcer et promouvoir le leadership et l’expertise des diplômés de l’ex-URSS afin d’accroître leur contribution aux différents secteurs socio-économiques.
Pour valoriser les ressources humaines, techniques et naturelles au service du pays, l’Amicale des diplômés sénégalais de l’ex-URSS a tenu un forum de l’expertise. Selon leur président, Abdoulaye Omar Djiko, ancien diplômé de l’ex-URSS depuis les années 65, leur structure regroupe près de 700 à 800 personnes qui ont œuvré pour le développement du pays. « Nous avons toujours l’intention de mettre à disposition de l’État Sénégalais notre expertise pour contribuer au développement socio-économique du pays », dit-il.
Et de poursuivre : »Aujourd’hui, avec l’agenda national qui est mis en place par le nouveau gouvernement, nous voulons partager une expertise dans beaucoup de domaines ». Il souligne que des thèmes sont développés dans ce forum sur la formation et l’éducation, la santé, la stratégie, la pêche et l’aquaculture. « Nous avons des compétences dans d’autres domaines, tels que l’énergie, l’environnement, l’élevage et l’agriculture qui pourraient aussi apporter leurs contributions », fait-il savoir. Il s’agit pour eux de contribuer à orienter l’État vers les objectifs visés. « Mais pour chaque objectif, il faut qu’il y ait des compétences nationales qui puissent aussi orienter l’État à affiner le projet.
Parce que dans un projet, on ne peut pas tout développer. Il y a des experts qui peuvent vous donner des suggestions sur des questions de pointe, qu’il est possible de voir comment mieux orienter les sujets et arriver à des résultats probants dans tout le domaine, surtout quand on parle de souveraineté nationale », soutient-il.
Et d’ajouter : »Il a été préconisé un changement de paradigme, notamment dans le domaine de la santé, pour quitter un peu les politiques sectorielles et aller vers une politique plus holistique ». Il est d’avis qu’aujourd’hui, la santé ne peut pas se limiter seulement à un ministère dans la mesure où elle concerne beaucoup de secteurs. « La pêche peut contribuer à la santé des populations, de même que les routes aussi qui peuvent contribuer à la santé.
En matière de santé, il n’y a pas que les médecins qu’on doit mettre en exergue mais aussi tous les acteurs », explique-t-il. Il donne l’exemple d’un hôpital, qui quand il est créé, il faut avec des équipements. « S’il n’y a pas de maintenance des équipements, il y a problème. On peut noter la panne de la radiothérapie. Il n’y a qu’un seul hôpital maintenant qui a ses équipements qui sont fonctionnels. c’est un problème de maintenance », précise-t-il. Ce qui lui fait dire qu’on a beau avoir les plus grands médecins du monde, mais si les équipements ne marchent pas aussi, on n’arrive pas au bon résultat. Il reste convaincu que les conclusions de leurs réflexions seront utilisées en bon escient.