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ousmane sonko
Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a choisi de rester à la tête du gouvernement plutôt que de devenir président de l'Assemblée (archives).

OUSMANE SONKO, HOMME DE L’ANNEE 2024

Rewmi Quotidien dévoile la « Une » de son numéro rituel sacrant la personnalité de l’année dit ‘’HOMME DE L’ANNEE’’. Pour 2024, le choix des Rédactions du Groupe Rewmi Network (Rewmi Quotidien, Rewmi.com, Rewmi FM et Rewmi TV) s’est porté sur le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette distinction vieille de plus d’une décennie et mondialement relayée est l’ADN du Groupe Rewmi Network. Comme la «personnalité de l’année» l’est pour The Time Magazine. Le Président de Pastef et actuel Premier ministre succède ainsi à Pape Demba Bitèye, au Général Souleymane Kandé, au défunt Premier ministre Boun Abdallah Dione, à lex-Président de la République Macky Sall, à Amadou Bâ, à Makhtar Cissé, à Babacar Ngom (Sedima), à Aminata Touré ex-PM, pour ne citer que ceux-là…. Si les rédactions du Groupe Rewmi Network l’ont choisi, c’est parce que tout Ousmane Sonko est apparu comme l’acteur politique majeur en 2024. Tirant sa force de sa popularité, celui qui a fait élire l’actuel Président du Sénégal et fait acquérir une majorité parlementaire confortable (130 sièges sur 160) à son parti (Pastef), tient le jeu politique national avec une poigne que lui confère la force de son discours. Epopée d’un homme qui a fait bouger 2024.

Ousmane Sonko, président du parti PASTEF-LES PATRIOTES est né un 15 juillet 1974 à Thiès d’un père casamançais et d’une mère Baol-Baol.
Son nom dégage une témérité. Sa fougue est « déraisonnable. » Il est « anticonformiste ». Son courage est démesuré.
En politique, il est une hydre aux pattes armées de griffes. Entier en tempérament, Ousmane Sonko a révolutionné la façon de faire la politique : « le don de soi. »
Sa liberté de ton, son courage emballé de sang-froid et son charisme sont une pédagogie de vie et de vision. Ousmane Sonko a d’ailleurs alimenté en lui le génie du Verbe et la virtuosité de l’Oralité.
Entré en politique par la fenêtre syndicale, le Premier ministre Ousmane Sonko, leader du parti Pastef/les Patriotes mène cavalièrement son combat de révolution systémique avec des mots qui font les maux d’une élite politique qu’il a fini de ringariser.
Ousmane Sonko avance avec les forces de sa conviction, trottine avec les instincts de sa fougue, défend ses idées avec hargne. En fait, Ousmane Sonko n’a peur de rien ni de personne.
« C’est congénital », nous confie un de ses proches. Il ne connait pas l’abdication. Il ignore la capitulation. Chez Ousmane Sonko, la veulerie n’est pas permise. Il n’hésite pas à assener ses vérités à son interlocuteur, dût-il être un Napoléon.
C’est parce qu’il est le fils d’un homme : Mamadou Sonko, à la témérité explosive et naturel et celle d’une femme Khady Ngom, à la personnalité forte et imposante.
L’addition de l’héritage génétique paternel et de l’héritage génétique maternel a fait de lui ce qu’il est avec un surplus indomptable.

En politique, mieux vaut être avec Sonko que contre lui 

En politique, mieux vaut être avec lui que contre lui : contre l’adversaire, il est offensif et enflammé. Il ne lui fait aucun cadeau et ne lui donne aucun répit. Il a l’âme d’un leader et pour lui, il faut de la folie et de l’audace pour s’imposer.
Dans un combat politique, si les soldats sont mille, il en est. S’ils sont cent, il en fait partie. S’il en demeure dix, il est en tete et s’il n’en reste qu’un, c’est lui.
Qu’on l’aime ou pas, Ousmane Sonko est homme grandiose qui ne laisse personne indifférent. Il ne peut vivre sans un objectif précis à atteindre vaille que vaille. Il a un parcours politique sans échec.
Très rapidement, Ousmane Sonko se positionne comme un opposant antisystème et intègre. Jusque-là très peu connu du grand public, il gagne en popularité quand il est radié en 2016 de la fonction publique pour manquement « à l’obligation de discrétion professionnelle ».
Un an plus tard, il est élu à l’Assemblée nationale. En 2018, il dénonce des malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays dans le livre Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation, alors que les premiers barils de pétrole et mètres cube de gaz devraient être exploités en 2024.
En 2019, il continue son ascension et arrive troisième à l’élection présidentielle avec près de 16% des voix. Souveraineté économique, sortie du franc CFA, anti-néocolonialisme et anti-homosexualité…
Son programme séduit un électorat jeune et urbain, ainsi que la diaspora sénégalaise. Il arrive à imposer une image d’homme politique incorruptible et orthodoxe, avec un discours en rupture avec le régime de l’époque.
Il se réclame de l’héritage de l’ancien Premier ministre Mamadou Dia et du Burkinabè Thomas Sankara.
« Il est temps que la France lève son genou de notre cou. Sept siècles de misère faits de traite humaine, de colonisation et de néocolonisation, cela suffit. Il est temps que la France nous foute la paix », avait lancé Ousmane Sonko en juillet 2021, lors d’une conférence de presse à Dakar.
Des propos qui ont depuis été adoucis, notamment sur le franc CFA ou sur les relations avec la France, afin de séduire un électorat plus large, dans une logique de conquête du pouvoir.
Mais cette montée politique de celui qui est parfois surnommé « la comète » est perturbée en février 2021, quand il est accusé par Adji Sarr, une jeune employée d’un salon de massage, de viols répétés et de menace de mort.

Un parcours politique à succès !

Une affaire judiciaire qui lui coûtera son immunité parlementaire. Lui dénonce une « tentative de liquidation politique »menée par le camp au pouvoir pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de février 2024.
Alors qu’il était accompagné par plusieurs milliers de jeunes militants et sympathisants, Ousmane Sonko est arrêté pour «trouble à l’ordre public» le 3 mars 2021 sur le chemin pour le tribunal où il était convoqué par le juge d’instruction.
S’ensuivent cinq jours de violentes émeutes qui font 14 morts selon Amnesty International et 590 blessés selon la Croix-Rouge. Des affrontements où les manifestants s’en sont pris à des magasins, stations essence et bâtiments publics.
Le leader politique est finalement libéré et placé sous contrôle judiciaire après des négociations menées par les autorités religieuses.
Malgré cette affaire suspendue comme une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, l’opposant reprend son chemin politique. Il crée en septembre 2021 la coalition Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple), avec le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) de l’influent chef religieux Serigne Moustapha Sy et le parti Taxawu Sénégal de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall – avec qui la rupture est désormais consommée.
Une coalition électorale qui lui permet de remporter la mairie de Ziguinchor, capitale de son fief en Casamance. L’alliance politique tient jusqu’aux élections législatives de juillet 2022 et permet de remporter 56 sièges à l’Assemblée nationale, grâce à une inter-coalition avec le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade.

Mais la fin de l’année 2022 est marquée par un retour des déboires judiciaires d’Ousmane Sonko avec une accusation pour diffamation par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Le 8 mai 2023, il est condamné en appel à six mois de prison avec sursis qui lui fait perdre son éligibilité. Une semaine plus tard, il est convoqué pour le procès qui l’oppose à la masseuse Adji Sarr qui l’accuse de viols.
Après une longue audience en son absence, il a été condamné le 1er juin à deux ans de prison ferme pour «corruption de la jeunesse». Une condamnation qui provoque deux jours d’émeutes dans le pays qui font 23 morts et 350 blessés.
Si le chef de l’État de l’époque renonce au 3e mandat en juillet 2023, la pression ne retombe pas sur celui qui était son principal adversaire. Il est arrêté dans le cadre d’une troisième affaire judiciaire où il est accusé d’appel à l’insurrection et d’atteinte à la sûreté de l’État.
Dans la foulée, son parti est dissout par les autorités qui se justifient par les appels fréquents du Pastef « à des mouvements insurrectionnels ».
Alors qu’il tient une grève de la faim pendant plusieurs semaines, Ousmane Sonko est évincé du fichier électoral. Sa candidature à la présidentielle est donc écartée par le Conseil constitutionnel.
En novembre 2023, il a donc choisi son discret bras droit, Bassirou Diomaye Faye, comme candidat de substitution alors que ce dernier était lui-aussi en prison pour outrage à magistrat.
Après des semaines d’incertitudes qui ont suivi le report de l’élection présidentielle décidé par Macky Sall le 3 février, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont tous les deux étés libérés le 14 mars à la faveur d’une loi d’amnistie générale proposée par le président sortant.

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Ensemble, les deux leaders ont battu campagne en une seule semaine avant de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour le 24 mars avec plus de 54% des voix, tel un duo qui va devoir trouver son équilibre à la tête de l’État.
Celui qui a fait élire l’actuel Président du Sénégal a encore fait acquérir une majorité parlementaire confortable à son parti. C’est dire qu’il tient le jeu politique national avec une poigne.
Aussi, maintenant qu’il n’est plus dans l’opposition, l’impatience est unanime de voir ses propositions d’homme du et au pouvoir…
La Rédaction


 

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