Après une première mesure d’interdiction frappant les sites du littoral, la Primature vient d’ordonner la suspension de toute opération foncière sur onze sites. Cette mesure qui concerne des zones recensées à Dakar, Saint-Louis et sur la petite côte sera applicable pour un délai de trois mois. La DSCOS est chargée de veiller à son application.
Le directeur général de la surveillance et du contrôle de l’occupation des sols (DSCOS) annonce la suspension de toutes les opérations foncières dans plusieurs localités du pays. Cette décision fait suite aux instructions du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye dans sa volonté de lutter contre la spoliation foncière. La suspension porte pour une période de trois (03) mois à compter du 29 juillet 2024 et concerne toutes les formes de construction à l’exception des projets initiés par l’Etat dans les zones que sont : le lotissement BOA et celui du Hangar Pèlerins et le lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar.
Également, le lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2 Site de Batterie à Yoff, le Pôle Urbain de Diacksao-Bambilor sur le TF 11651/R, le Pôle Urbain da Dani sur le TF14337/R, le site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO, le lotissement de Ndiobane Gandiol sur le TF 136 à Saint-Louis. « J’attache du prix à l’exécution stricte de ces consignes par les commandants de brigade, suivant leurs zones de compétence », lit-on dans un communiqué signé par le directeur général de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS). Dès les premières semaines de son magistère, le président Bassirou Diomaye Faye a affiché une ferme volonté de mettre de remettre la gouvernance foncière à l’endroit. C’est ainsi qu’en mai dernier, il avait ordonné la suspension de toutes les constructions sur le littoral de Dakar à Saint-Louis.
La mesure était également étendue à la région de Thiès où le site de Mbour 4 a particulièrement retenu l’attendu du président de la République qui y a effectué une descente inopinée, le 1er mai dernier. Sur instruction du ministère des finances, les services des impôts et domaines et du cadastre devaient alors procédé au traitement des dossiers fonciers « au cas par cas », excluant ainsi les dossiers concernant les zones touchées par la mesure de suspension.
S.D