Le Président Bassirou Diomaye Faye séjourne à Riyadh (en Arabie Saoudite) depuis le 10 novembre. Il prend part à un Sommet extraordinaire de l’Organisation de coopération islamique (Oci). Ce sommet réunit les chefs d’État des pays membres de l’Oci afin de discuter des crises en Palestine et au Liban. Cette rencontre de haute facture revêt une importance particulière dans le contexte actuel de tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
L’événement vise à renforcer la solidarité de la communauté musulmane internationale envers ces deux pays, en pleine tourmente, et à explorer des voies pour promouvoir une paix durable dans la région. La participation du chef de l’Etat sénégalais à cet événement s’inscrit dans l’engagement constant du pays en faveur de la paix et de la stabilité dans la région arabe et au-delà.
Dans son discours prononcé devant une parterre de personnalités, il a rappelé que depuis les attaques d’octobre 2023 menées par le Hamas et d’autres groupée armés, l’on a noté que le peuple palestinien dont les territoires sont occupés de manière illégale par Israël, endure une violence inouïe dans sa quête de liberté et de liberté et de dignité. Dans un contexte de tensions, il a clamé que « l’heure est critique. D’où l’unité des efforts dans un esprit de solidarité de fraternité pour que cessent les souffrances du peuple palestiniens. » A en croire Bassirou Diomaye Faye, 43 000 palestiniens ont perdu la vie dans parler des blessés dont des enfants et des femmes, des journalistes, des secouristes et 230 employés des Nations unies. « La bande de Gaza est dévastée par l’opération militaire israéliens et des ordres d’évacuation forcés. Plus de 2 millions de personnes sans ressources et dans la détresse. Face à cela, les territoires palestiniens occupés sont Jérusalem Est, vivent dans une terreur et de violence extrême qui brise des vies, piétine le droit international. Des violations du droit humanitaires et des droits humains. Un nettoyage ethnique mais il ne faut pas rester silencieux face à tels actes contraires aux valeurs les plus élémentaires et donc il faut agir », a déclaré le Chef de l’Etat sénégalais.
Pour lui, il faut une réponse ferme face à la spirale de violence qui étant ses tentacules au Liban. A ce titre, il a dénoncé l’inaction du Conseil de sécurité des Nations unis devant ces violations répétées et un manque de réaction qui affaiblit l’institution. « Face à son échec, il faut une mobilisation de la Umma islamique qui est un impératif. C’est une menace pour la communauté internationale.
Le Sénégal appelle à une condamnation ferme de menaces proférées par Israël contre l’Onu et son Sg et les nouvelles lois adoptées par Knesset. L’Oci devrait demander la révocation immédiate des lois israéliennes illégales », a poursuivi B. D. Faye. S’agissant de la paix entre les deux peuples, il a avancée des solutions politiques fondées sur deux états existant côte à côte et des frontières. Il a à ce titre demandé l’intensification de notre engagement pour le plein recouvrement des droits du peuple palestinien.
MOMAR CISSE