Les élections législatives du 17 novembre 2024 ont marqué un tournant dans le paysage politique sénégalais. Avec une majorité obtenue par le parti au pouvoir, les réactions des citoyens sont variées et reflètent un éventail d’opinions sur l’avenir politique et économique du pays.
Le Sénégal, connu pour sa stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, a vu son paysage politique évoluer ces dernières années, marqué par des tensions sociales, des revendications économiques et des aspirations à la bonne gouvernance. Les résultats des élections législatives ont confirmé la majorité du parti au pouvoir, suscitant des réactions diverses. Les partisans de la majorité se réjouissent de la continuité, tandis que les opposants expriment leurs craintes concernant la concentration du pouvoir
. Pour de nombreux électeurs ayant soutenu la majorité, ces résultats sont le signe d’une confiance renouvelée envers le gouvernement. Ils soulignent les progrès réalisés par le Sénégal dans des domaines tels que l’éducation, la santé et les infrastructures,… Jeune entrepreneur habitant à Dakar, Fallou Sénégal, déclare : « Nous avons besoin de stabilité pour continuer à développer nos projets.
La majorité actuelle nous donne espoir pour l’avenir “. À l’opposé, les détracteurs de la majorité expriment leur frustration face à ce qu’ils perçoivent comme un manque de diversité dans la représentation politique. Un membre de l’opposition, Cheikh Ndoye, affirme : « une seule voix ne peut pas représenter tout le peuple. Nous avons besoin d’une véritable démocratie, où toutes les opinions sont entendues “.
Les questions économiques dominent également les discussions. De nombreux Sénégalais s’inquiètent des promesses non tenues en matière de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté. Aissatou Diagne, une mère de famille, partage ses doutes : « Nous espérons que cette majorité se concentrera sur nos problèmes quotidiens, comme le coût de la vie. Les discours ne suffisent pas “.
Les élections n’ont pas seulement révélé des clivages politiques. Les jeunes, en particulier, se sentent souvent déconnectés de la classe politique. Les mouvements sociaux émergent, appelant à une participation accrue des jeunes dans le processus décisionnel. Les élections législatives du 17 novembre 2024 ont été le miroir des aspirations et des inquiétudes des Sénégalais. Si certains voient dans la majorité actuelle une opportunité de continuité et de progrès, d’autres craignent une stagnation et un manque de représentativité.
À l’aube de cette nouvelle législature, le défi pour le gouvernement sera de répondre aux attentes d’un peuple désireux de voir ses voix prises en compte dans la construction d’un avenir meilleur.
Fatou Ba